« En vertu de cet accord, la RDC entérine la constitution d’un consortium unique par les deux groupements », détaille la présidence. « Ces groupements s’engagent à financer des études d’exécution » à l’issue desquelles « le consortium unique devra soumettre à la RDC les contours définitifs du projet de la centrale, dont le coût est estimé à 14 milliards de dollars », poursuit la présidence congolaise.
PRENDRE LE RELAIS DES BARRAGES INGA I ET II
Inga III doit théoriquement prendre le relais des barrages Inga I (1972) et Inga II (1982) installés sur les rapides du fleuve Congo, dans la province du Kongo central (ouest).
Dans son communiqué de mardi, la présidence confirme que la RDC « collaborera avec l’Afrique du Sud, avec laquelle elle a conclu un traité ad hoc concernant le projet Grand Inga ». La RDC affirme compter également sur « l’appui et la participation des institutions financières de développement ». En juillet 2016, la Banque mondiale avait suspendu « le financement de son assistance technique » au projet.
La RDC ne parvient pas à apporter la lumière à la vaste majorité de ses quelques 82 millions d’habitants. Un paradoxe alors que coule dans ses entrailles le deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4 700 km), avec l’un des débits les plus puissants du monde.`
Source: Le Monde
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