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RDC: Emmanuel Macron et Charles Michel invités aux funérailles de Tshisekedi

Les autorités de la République démocratique du Congo ont indiqué jeudi leur intention d’ inviter le président français Emmanuel Macron et le premier ministre belge Charles Michel aux funérailles du père de l’actuel président Tshisekedi prévues de jeudi à samedi prochains à Kinshasa.
«Le directeur de cabinet du président de la République m’a confirmé qu’une invitation sera envoyée au président Macron et au premier ministre Charles Michel», a déclaré à l’AFP le coordonnateur général du comité d’organisation des obsèques, Lucien Lundula. Ce dernier a détaillé devant la presse le programme des obsèques de l’ex-opposant et premier ministre Étienne Tshisekedi. Décédé à Bruxelles le 1er février 2017, son corps n’avait pas été rapatrié faute d’accord sur les funérailles avec l’ancien régime Kabila.

«Nous célébrons le père de la démocratie congolaise», a déclaré Lundula. «Ce ne sont pas des obsèques, mais la commémoration et la célébration de la victoire de la démocratie, ainsi que l’accomplissement du rêve d’Étienne Tshisekedi, désormais incarné par l’avènement de son fils au sommet de l’État», détaille-t-il dans un communiqué de presse.

La dépouille d’Étienne Tshisekedi doit arriver jeudi matin 30 mai à l’aéroport de Ndjili en présence de son fils et chef de l’État, et de toutes les autorités de la RDC. Un cortège funéraire doit ensuite traverser Kinshasa pendant toute la journée jusqu’à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire, en passant par la résidence du défunt et sa famille à Limete. Vendredi 31 mai, le corps doit être conduit en procession au stade des Martyrs pour un recueillement populaire, une messe et une veillée mortuaire ouverte au public. Samedi, une cérémonie officielle et une messe seront célébrées au stade des Martyrs, avant la procession vers l’endroit de l’inhumation au monument funéraire de N’Sele.

Ancien ministre du dictateur Mobutu dans les années 1960, Étienne Tshisekedi est passé dans l’opposition et a fondé l’UDPS en 1982. Il a ensuite été trois fois premier ministre pendant la transition multipartite des années 90, avant de s’opposer au régime des Kabila père et fils.

Le Figaro avec AFP

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