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Charles Kyona, nouveau président de la Chambre des Mines

CK Je vois mon rôle actuel à la Chambre des Mines dans la même lancée du travail que j’ai fait ces dernières années dans le domaine des Stakeholders Relations, trouver ensemble un levier porteur pour développer l’industrie minière en RDC.

La Chambre des Mines de la Fédération des Entreprises Congolaises (FEC) a élu un nouveau président : Charles Kyona.Il a vécu et grandi dans le Copperbelt. Après avoir suivi des études d’économie publique et industrielle, il a commencé à travailler dans le secteur minier. Les 15 dernières années, il a évolué principalement dans des rôles de Stakeholders Relations pour les mines. Actuellement, il est Secrétaire Général de MMG Kinsevere SARL. Mining & Business l’a rencontré.

M&B Mr. Kyona, vous venez de prendre la tête de la chambre des mines, pourriez-vous nous expliquer les principaux défis de votre présidence ?

CK Je vois mon rôle actuel à la Chambre des Mines dans la même lancée du travail que j’ai fait ces dernières années dans le domaine des Stakeholders Relations, trouver ensemble un levier porteur pour développer l’industrie minière en RDC. Ma présidence à la Chambre des Mines ne s’entend pas en termes de défis, mais plutôt en termes de contributions à apporter et à joindre aux contributions des tous les membres de la Chambre des Mines qui ont la conviction que la RDC est une réelle destination pour les investissements miniers. Contribuer à améliorer le climat des affaires dans le secteur minier par des actions syndicales auprès des parties prenantes.

M&B  On assiste à un accroissement de la présence chinoise dans le secteur minier de la RDC. Les miniers Chinois sont-ils tous membres de la Chambre des Mines ? Quel est votre point de vue sur cette présence massive?

CK Pas tous, mais un bon nombre sont membres de la Chambre des Mines. Au cours de ce mandat, nous voulons aussi attirer vers la Chambre les autres entreprises chinoises et, bien sûr, aussi les entreprises non chinoises, qui sont d’ailleurs plus nombreuses. Tout le monde a effectivement remarqué la présence croissante des investissements chinois dans le secteur minier de la RDC. Il serait bon de poser cette question à la partie chinoise. Pour ma part, sachant que la Chine est aujourd’hui parmi les plus grands consommateurs de cuivre, et  possède aussi d’énormes réserves en devises, ce phénomène ne me surprend pas, surtout que le potentiel minier de la RDC est tellement attractif du fait de sa richesse mondialement connue.

M&B Une grande partie de l’activité d’extraction du cuivre et du cobalt et bien sûr des 3T se fait de façon artisanale. Comment voyez-vous l’évolution de ce secteur et ses relations avec le secteur industriel ?Contrairement au 3T, Il n’est pas correct de dire qu’une grande partie de l’activité d’extraction du cuivre et du cobalt se fait de façon artisanale. Elle utilise peut-être un grand nombre de main d’œuvre mais en ce qui concerne la production, elle est marginale. Dans ses missions, la Chambre des Mines s’intéresse également à l’activité minière artisanale dans le sens de l’aider à se développer progressivement vers une exploitation industrielle formelle, bien que c’est l’Etat qui devrait normalement s’en occuper. C’est le manque d’emploi qui attise l’exploitation artisanale, il y a donc là un coup à jouer. Développer les activités minières formelles pour éponger cette main d’œuvre et en même temps combattre les effets négatifs liés à l’exploitation artisanale.

M&B Merci beaucoup, M. Kyona.

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