Costas Coursaris : Le KBM est le salon de l’entreprise à Lubumbashi. Il a pour ambition de promouvoir l’économie congolaise en mettant à disposition des acteurs économiques de RDC, une plateforme d’échange à l’échelle internationale.
Mining & Business : Costas Coursaris, parlez-nous du KBM
Costas Coursaris : Le KBM est le salon de l’entreprise à Lubumbashi. Il a pour ambition de promouvoir l’économie congolaise en mettant à disposition des acteurs économiques de RDC, une plateforme d’échange à l’échelle internationale. Il est animé par des déjeuners, des ateliers, des conférences et des cocktails afin de créer une gamme très large d’opportunités de business. Plusieurs secteurs y sont présents et ensemble, ils constituent le réseau de la sous-traitance minière.
Notre objectif est de favoriser la sous-traitance et privilégier de nouveaux partenariats locaux. Les mines sont aujourd’hui au cœur de l’essor économique, alors que l’agriculture, le tourisme, l’énergie et d’autres ressources sont encore sous-exploités dans notre pays. Afin d’y pallier, de gros investissements sont nécessaires et peuvent être abordés via cette plateforme qu’est le KBM.
M&B : Comment l’aventure a-t-elle commencé ?
CC : MUSAL SARL est actif dans le secteur de la communication depuis 2008 et possède un bon carnet d’adresses. Étant ainsi impliqués dans la stratégie marketing de certains de nos clients, nous avons constaté que bon nombre de sociétés congolaises participaient à des évènements à l’étranger. Dès lors, il allait de soi qu’un forum en RDC avait son sens et que notre entreprise a le profil pour relever le défi.
M&B : Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confronté ?
CC : D’une part, tout démarrage nécessite une phase d’analyse et d’études qui ne sont pas simples à évaluer. Mais l’économie étant encore fort axée sur l’unique secteur des mines, il est primordial que celles-ci soient concernées et impliquées. 85 % des exposants souhaitent présenter leurs produits et services aux miniers. Plus d‘une trentaine de participants étrangers rêvent des opportunités sur ce secteur porteur.
M&B : Comment se situe KBM dans le futur par rapport aux autres salons existants ?
CC : Juste après sa deuxième édition, il est encore tôt pour évaluer son ampleur, mais l’envergure de ces premiers pas laisse croire en un salon international leader en Afrique Centrale.
M&B: Qu’est-ce qui vous inspire dans votre vie personnelle et professionnelle ?
CC : L’innovation.
CC : L’innovation