Notre partenaire, Mining Review Africa, a eu un entretien avec Alex Grose, Directeur général d’Investing in African Mining Indaba, au sujet de l’évolution de l’exploitation minière en Afrique et de son influence sur la conférence de 2019. Extraits.
Laura Cornish : Bonjour Alex Grose. Je suis la rédactrice en chef de la revue Mining Review Africa. Vous êtes directeur général de la conférence de Mining Indaba.
Pouvez-vous m’expliquer comment vous déterminez les contenus des conférences ?
Alex : C’est une excellente question. Harry Chapman, que vous connaissez peut-être, fait des recherches sur le marché et nous essayons de trouver un équilibre entre l’actualité et le timing de nos conférences, pour monter le niveau d’excellence et avoir les meilleurs conférenciers. On doit suivre au plus près l’actualité sur les questions minières pour éviter de ne plus être à jour. Nous sommes un peu à la croisée des chemins en ce moment, mais je pense qu’il y a une chose qui est très claire et qui ressort de tout, c’est le nationalisme des ressources en Afrique. Il se manifeste plus dans certains pays comme la Tanzanie et la RDC. Je pense que la RDC est une grosse histoire. Encore une fois, notre travail est d’être le fédérateur du monde minier africain. Nous allons avoir une session sur la RDC et essayer de faire participer les différents acteurs.
Je pense que le nationalisme des ressources et l’avenir de l’Afrique sont deux des grands thèmes de la scène mondiale.
Laura : Alex, nous sommes en Afrique du Sud dans le secteur minier Indaba est en Afrique du Sud. Que pensez-vous de la charte minière 3 ?
Alex : Nous travaillons depuis quelques années maintenant en Afrique du Sud, je suis moi-même un amoureux de ce pays et nous y avons de grands projets.
C’est un peu triste de voir ce qui s’est passé quand on pense au potentiel et à toutes les ressources de ce pays. Pourtant quand on parle aux investisseurs internationaux, on constate une réelle réticence à investir en Afrique du Sud.
Je suis certain que cela ne correspondait pas à l’idée de départ, mais je pense que nous sommes probablement dans une situation où nous pouvons à nouveau croire à une industrie performante.
En tant qu’organisateur dans le secteur minier en Afrique du Sud, nous voulons simplement soutenir cette industrie et que nous allons poursuivre nos discussions pour intégrer certaines opinions.
Laura : Alex, Mining Indaba aura pour thème l’avenir de la numérisation minière. Pourquoi l’automatisation et la numérisation sont-elles importantes pour l’industrie minière africaine ?
Alex : Je pense que pour ce qui concerne l’industrie minière africaine, nous devons réaliser qu’i n’y a pas de concurrence entre les différentes régions d’Afrique du Sud ou même entre l’Afrique du Sud et la RDC ou le Zimbabwe. Pour ce qui est des investissements et des produits, nous sommes en concurrence à l’échelle mondiale avec l’Australie et le Canada. Nous devons être une industrie de classe mondiale. Pour y parvenir, il faut envisager l’avenir avec la numérisation. Dans notre cas, il s’agit de l’exploitation minière en 2050. Il y a donc des défis intéressants à relever quand on regarde la taille de certaines mines et la profondeur à laquelle les gens doivent aller. Je ne pense pas que c’est particulièrement agréable pour des êtres humains. Il y a peut-être de meilleures solutions sans perdre des emplois, d’exploiter à de grandes profondeurs.
Laura : Alors, comment comptez-vous aborder ces thèmes dans Mining Indaba ?
Alex : Eh bien, nous avons lancé quelque chose appelé l’exploitation minière 2050 qui est un bon début. Il semble évident que c’est ce que deviendront les mines dans 20 à 30 ans. Nous avons fait ce qui s’imposait et avons prévu d’augmenter le volume des conférences en termes de contenu et de durée. La numérisation automatique est évidemment un élément central.
Laura : Alex, c’est le 25e anniversaire de Mining Indaba cette année, quels seront les « happenings » qu’on peut s’attendre à voir à Mining Indaba en 2019 ?
Alex : (…) Nous sommes sur le point de faire deux ou trois annonces vraiment excitantes. Cela va rendre l’expérience des délégués plus amusante. Nous espérons de belles rencontres au niveau des chefs d’État. La participation du Président Ghana est annoncée et nous aurons la confirmation bientôt. Au niveau national, nous avons bien évidemment l’impulsion ministérielle, mais je compte annoncer la venue de chefs d’État dans les deux semaines qui viennent. Donc oui, ça va être la plus grande et la meilleure Indaba depuis des années.
Source
Avec l’aimable autorisation de Mining Review Africa et de Laura Cornish, Rédactrice en chef de la revue Mining Review Africa
Lien vers l’interview du nouveau PDG sur le site de Mining Review Africa réalisée et publiée par l’éditeur de MRA :
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