Éric MONGA : La sortie du code minier a entraîné des contestations auprès de quelques miniers. Ce code devrait permettre plus de recettes pour l’État surtout grâce au cobalt et autres minerais stratégiques qui ont vu leurs cours augmentés sensiblement par rapport aux 5 années passées.
Mining & Business : Entre le nouveau code minier et la flambée puis la chute des cours du cobalt, cette année aura été particulièrement riche. Un premier bilan 2018 ?
Éric MONGA : La sortie du code minier a entraîné des contestations auprès de quelques miniers. Ce code devrait permettre plus de recettes pour l’État surtout grâce au cobalt et autres minerais stratégiques qui ont vu leurs cours augmentés sensiblement par rapport aux 5 années passées. Le cuivre a aussi augmenté. Et les entreprises congolaises espèrent avoir plus de travail et de revenus grâce à cette flambée. Le secteur social voudrait tirer un peu plus de profit de cette embellie.
C’est le mélange de tout ça qui a créé cette année 2018 très particulière. Si sept grosses entreprises ont quitté la FEC, estimant qu’elle ne les a pas beaucoup défendues, une cinquantaine d’autres restent et ont apprécié à leur juste valeur le travail abattu depuis le début du processus de révision du code minier en 2013. La FEC défend les entreprises dans tous les segments professionnels, et ce au regard de la loi.
La production est cependant restée haussière. De nouveaux investissements ont vu et voient le jour et ils seront à maturité dans les 12 à 24 mois à venir. Voilà à peu près le bilan que je peux donner.