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Le président de la Chambre de Commerce Franco-Congolaise

AT : Au regard de la conjoncture, cette année s’annonce comme une épreuve pleine de défis. Il sera donc question pour nous de rassurer nos membres, mais aussi tous les investisseurs étrangers qui aimeraient s’implanter en République Démocratique du Congo.

À l’occasion de la 4e édition de la semaine française de Kinshasa, Mining and Business Magazine donne la parole à monsieur Ambroise Tshiyoyo, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise.

Mining & Business :  vous êtes président de la CCIFC depuis une année, quelles sont les actions concrètes qui ont été engagées ?

AT : Je voudrai tout d’abord vous indiquer que la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-congolaise (CCIFC)  dans sa 30e année d’existence œuvre pour la promotion et le développement des échanges entre les entreprises françaises et congolaises. L’année dernière nous avons eu 58 nouveaux membres, ce qui porte le nombre total de nos membres à 204, dont deux tiers d’entreprises congolaises.

La CCIFC est membre du groupe des Chambres de commerce et d’industrie française à l’International (CCI France International) et CCI France, ce qui lui permet de s’appuyer sur un réseau de 115 chambres de commerce à l’international implantées dans 83 pays et représentant plus de 32 000  entreprises. L’année dernière nous avons organisé une trentaine d’évènements majeurs :

  • 8 déjeuners d’affaires
  • 1 matinale
  • 3 afterwork
  • 2 cocktails, vernissages
  • 1 journée porte ouverte
  • 1 journée de présentation des nouveaux membres
  • 1 journée de présentation de l’annuaire des membres
  • 13 formations
  • la troisième édition de la semaine française de Kinshasa

Tous ces évènements sont organisés afin de donner à nos membres les moyens de mieux évoluer dans le contexte économique congolais en valorisant leurs atouts communs. Il s’agit aussi de répondre à des situations ou exigences précises, mais aussi de permettre à tous nos membres de se retrouver régulièrement pour faire vivre cette communauté d’affaires franco-congolaise et la rendre toujours plus dynamique, toujours plus utile, toujours plus solidaire. De nombreux projets ont pris forme depuis un an et notamment la mise en place d’une pépinière d’entreprises au sein de notre siège. Elle permet aux nouveaux investisseurs, qui ne connaissent pas forcément le contexte local, d’avoir un pied en RDC sans réels investissements. Cette année nous partons sur les mêmes bases. Nous consoliderons nos acquis en termes de plateforme dynamique d’échanges d’informations et de services, et nous élargirons notre champ d’action.

M&B : Quels sont vos projets pour l’année qui vient ?

AT : Au regard de la conjoncture, cette année s’annonce comme une épreuve pleine de défis. Il sera donc question pour nous de rassurer nos membres, mais aussi tous les investisseurs étrangers qui aimeraient s’implanter en République Démocratique du Congo. Nous prévoyons une vingtaine d’évènements clés. Nous proposerons également des formules inédites comme des job-dating, des vernissages, des diners de gala et des missions d’affaires de France vers la RDC et vice-versa. Depuis le début de l’année, nous avons déjà entrepris un certain  nombre d’évènements   :

– un diner de gala caritatif qui s’est tenu à la Résidence de France

– 3 afterwork

– 6 formations

– 2 déjeuners d’affaires dont le succès ne se dément pas.

Nous préparons activement la quatrième édition de la semaine française de Kinshasa qui se tiendra à la Halle de la Gombe avec pour thème « RDC : Terre du numérique et de l’agribusiness ». Par ailleurs au regard de l’immensité du territoire national, il devient essentiel d’élargir notre sphère d’influence dans les autres provinces du pays, et d’intégrer assez rapidement un grand nombre d’entreprises. De nombreuses sociétés congolaises sont d’ailleurs particulièrement enthousiastes à cette idée.

M&B :  Pouvez-vous nous parler des ouvertures des agences de Lubumbashi et de GOMA ?

AT :  Avec l’aide de l’Ambassade de France, nous venons d’ouvrir une nouvelle antenne à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Cela permettra à nos membres et à des entreprises françaises de s’implanter dans des régions qui malgré un environnement parfois compliqué, présentent de nombreux atouts. L’ouverture de l’antenne de Goma ne tardera plus. Il s’agira de notre deuxième pépinière d’entreprises, après celle de Kinshasa. La CCIFC contribue au rayonnement des relations économiques entre la France et la République Démocratique du Congo, par la promotion des savoir-faire, des services, et ce en coopération avec les autorités congolaises et les services des ambassades respectives.

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