Mercredi 7 octobre 2015, Joaquim Chissano, président de la société mozambicaine COGS (Consolidated Oil and Gas Services) rencontre le président Mugabe et les autorités du Zimbabwe. Objectif : défendre le projet de COGS de construire un second pipeline reliant le Mozambique et le Zimbabwe.
Une rencontre a eu lieu le 7 octobre 2015 entre le président Mugabe et le président de COGS pour le projet de construction d’un pipeline qui relierait le Mozambique et le Zimbabwe.
Mercredi 7 octobre 2015, Joaquim Chissano, président de la société mozambicaine COGS (Consolidated Oil and Gas Services) rencontre le président Mugabe et les autorités du Zimbabwe. Objectif : défendre le projet de COGS de construire un second pipeline reliant le Mozambique et le Zimbabwe.
Il insiste : « COGS a la possibilité de passer par Teteo, Lusaka et ensuite la RDC, depuis le Zimbabwe, en s’appuyant sur la capacité de stockage sous-utilisée localement. » Par ces quelques mots, il soulève, sans le savoir, des problématiques bien réelles dans la sous-région katangaise.
Quelle est la configuration en termes d’infrastructures pétrolières? Quelles orientations sont envisageables pour la diversification d’infrastructures, a la lumière de ce qui se fait dans d’autres pays de la région?
Éléments de réponse.
La sous-région katangaise s’appuie sur 2 vecteurs constituant la base de ses infrastructures pétrolières : du stockage via tank et le transport par camions sur route. Les exemples du Kenya, du Mozambique ainsi que celui du Zimbabwe, qui envisagent une connexion vers la RDC, montrent que localement, et à divers degrés, le pipeline est une option pouvant désengorger les routes, standardiser et normaliser les flux, et enfin réduire considérablement la pollution liée au transport routier.
À l’issue des consultations initiales, suivant l’ouverture de la COP 21 à Paris, le président Alpha Condé a déclaré : « La Guinée est confrontée comme d’autres pays Africains au défi du développement et de la protection de l’environnement. »
Ce dilemme se présente, on ne peut mieux, à la sous-région katangaise, dans le cadre d’un développement efficace et durable de ses infrastructures pétrolières.
Texte : Trame John Teslangwe