En effet, les importations de cuivre de la Chine au mois de juillet ont enregistré une baisse, à la fois sur une base séquentielle et en glissement annuel. Plus spécifiquement, la Chine a importé 360 000 tonnes de cuivre en juillet, ce qui représente une réduction par rapport aux niveaux d’importations de 420 000 tonnes et de 348 270 tonnes enregistrés respectivement en juin 2016 et au cours de la même période l’an dernier.
Un examen attentif du marché et des conditions économiques en Chine indique clairement que la demande en cuivre dans le pays ne restera pas forte.En effet, les importations de cuivre de la Chine au mois de juillet ont enregistré une baisse, à la fois sur une base séquentielle et en glissement annuel. Plus spécifiquement, la Chine a importé 360 000 tonnes de cuivre en juillet, ce qui représente une réduction par rapport aux niveaux d’importations de 420 000 tonnes et de 348 270 tonnes enregistrés respectivement en juin 2016 et au cours de la même période l’an dernier. Cette faiblesse des importations de cuivre de la Chine après quelques mois solides n’est toutefois pas surprenante. En dehors des importations de cuivre, la production de cuivre en Chine a augmenté, car les fonderies ont cherché à tirer profit de l’amélioration des prix. Ceci a augmenté les niveaux de stocks sur le marché du cuivre mondial, car la Chine représente 40 % de la consommation mondiale de cuivre. En effet, malgré la solidité des importations de cuivre de la Chine qui a été observée au premier trimestre de l’année, les stocks de cuivre à la bourse des métaux de Londres ont commencé à augmenter ces trois derniers mois.
Pour l’avenir, on prévoit une poursuite de la hausse des stocks de cuivre, ce qui aura des retombées négatives sur les prix du cuivre. Ceci provient du fait que la demande en cuivre de la Chine ralentira cette année, à un taux de 0,6 % seulement. En comparaison, la croissance de la demande en cuivre de la Chine l’an dernier était stable à 3,8 %. La faiblesse de la demande en cuivre de la Chine ne semble pas surprenante compte tenu du ralentissement économique dans le pays, qui affecte le secteur manufacturier. Par exemple, l’indice ISM manufacturier officiel de la Chine est tombé à 49,9 en juillet, contre 50,0 en juin. Un indice supérieur à 50 indique que l’activité est en contraction, ce qui ne présage rien de bon pour les prix du cuivre, puisque l’application du métal est en passe de décliner. En conséquence, la demande en cuivre restera faible en Chine, entraînant ainsi une hausse des niveaux de stocks puisque le pays a déjà importé beaucoup de ce métal. Par la suite, les tarifs s’affaibliront, ce qui affectera davantage les activités de Freeport.
Pour le reste de l’exercice 2016, on prévoit que l’offre excédentaire sur le marché du cuivre se poursuivra compte tenu des éléments présentés ci-dessus. Selon Goldman Sachs, les 20 plus grands exploitants de cuivre à l’échelle mondiale ont augmenté leur production de 5 % au premier semestre de l’année en vue de tirer profit de l’amélioration des prix. Pour l’avenir, Goldman prévoit que la production de cuivre augmentera de 15 % au cours des prochains trimestres et l’an prochain. Par conséquent, le prix du cuivre pourrait tomber à 1,80 $ par livre.