Même si ceux qui ont vécu la crise de 2008 au Katanga pensent que cette crise est moins radicale…L’annonce de Glencore a été brutale : 80 % des expatriés de Kamoto Copper Company licenciés ainsi que 20 % de la main-d’œuvre locale.
Un tsunami dans la Copper Belt ?
Même si ceux qui ont vécu la crise de 2008 au Katanga pensent que cette crise est moins radicale…L’annonce de Glencore a été brutale : 80 % des expatriés de Kamoto Copper Company licenciés ainsi que 20 % de la main-d’œuvre locale. En Zambie, des plans de licenciement à Mopani, à CNMC Luanshya Copper Mines et de KCM.
La réaction en chaîne ne s’est pas fait attendre. Les sous-traitants de l’industrie minière sont en grande difficulté.
D’autres groupes miniers comme ENRC sont dans la même logique de réduction ou d’arrêt de leur production.
Malgré tout, ces sociétés accompagnent leurs décisions de replis par des plans d’investissements et de modernisation de leurs usines pour réduire à terme leurs coûts d’exploitations. L’objectif pour tous est de passer sous les 1,5 $/lb.
Sauront-elles tenir leur engagement malgré l’endettement massif de certaines d’entre elles ?
Ivanhoe a publié l’annonce d’un accord avec le gouvernement congolais pour autoriser l’entrée au Capital de la société minière Zijin, ce qui devrait permettre le développement du projet de Kamoa.
La modernisation engagée des usines annonce une phase d’optimisation du secteur, à l’échelon régional, afin de rationaliser les coûts et améliorer de façon pérenne la résistance de l’industrie minière congolaise et zambienne, face aux variations des cours des métaux, et annonce la convergence des coûts d’exploitation vers les standards de l’industrie.
Le gouvernement congolais devra pour sa part compléter cette modernisation par une production électrique adéquate pour compléter (parachever ? terminer ?) ce cycle.
Bref, des raisons d’espérer en faisant « le gros dos » pendant 24 mois …
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