Abidjan, compte aujourd’hui entre 4 et 6 millions d’habitants selon qu’on intègre ses grandes banlieues ou pas. Elle présente le visage d’une ville à la géographie tourmentée et changeante, dont la population n’a cessé de croître au fil des ans, en particulier durant les années de guerre qui ont agité le pays. On y trouve les plus grandes tours d’Afrique de l’ouest dans le quartier d’affaires du Plateau, décrit avec emphase comme le « mini-Manhattan des Tropiques ». S’étendent autour des quartiers populaires comme Koumassi ou Yopougon, des quartiers résidentiels avec de luxueuses villas fleuries, notamment à Cocody ou à Marcory, des zones industrielles telles que Vridi côtoyant le bord de l’océan, ou encore des petits villages lagunaires qui continuent de faire de la résistance contre le développement anarchique de cette ville tentaculaire. À Abidjan, on virevolte entre français et nouchi, argot développé par les innombrables enfants de la rue qui se créent un lien identitaire. On y mange dans les maquis, petites gargotes de rue où chacun vient se délasser. On y circule en taxis aux compteurs souvent « pimentés » (trafiqués), en taxis communaux ou “woro-woro” dont les couleurs changent en fonction de la commune desservie, en bus que l’on attrape au petit bonheur la chance, en pinasses et en bateaux-mouches à l’ivoirienne, ou encore en gbakas, ces minibus qui roulent comme des wourou-fatô (chiens enragés), et dont les carrosseries fatiguées sont noyées sous une multitude de dessins naïfs et d’aphorismes hauts en couleur : « La fin du film fait pitié », « C’est Dieu qui est fort » .
Abidjan est également une ville réputée pour le dynamisme de la scène artistique et plastique mais également pour son sens de la fête et de la musique. La « Mecque » du zouglou, popularisé à l’international par les Magic System et leur « Premier gaou » accueille régulièrement les grandes stars de la musique africaine et internationale. Quant à la fête, elle commence dès la tombée de la nuit, dans les effluves de poissons et de viandes braisées s’échappant de grills de fortune. Des flots de musique dont les échos résonnent à travers la ville, du bord de la lagune jusqu’à Marcory en face, pour finir dans les dancings bondés de Yopougon ou de la Zone 4.
Le gros village d’antan a fait sa mutation, et bien qu’y vivre présente beaucoup d’inconvénients à l’instar des grands centres urbains d’Afrique, Abidjan offre malgré tout le bonheur de sa joie de vivre et de son inépuisable énergie. Comme le dit la chanson, « Abidjan est doux » ! Sans oublier la semoule de manioc nationale à la renommée internationale : l’attieké bien sûr !
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PRATIQUE
Le Royal Work club : un club d’affaire exclusif au cœur d’Abidjan
+225 75753136
MANGER
Le Rallye
+225 21 25 36 56
Le Méchoui
+225 21 24 68 93
L’ASNA Club house
+225 21 35 70 70
Aboussouan
+225 21 24 53 12
Richard’s
+225 21 24 81 85
SEJOURNER
Le Quai 40 (zone 3)
+225 02 84 32 20
Hôtel Novotel (Plateau)
+225 20 31 80 00
Hôtel Particulier
+225 22 44 67 37
Radisson Blue (aéroport)
+225 21 22 20 00
Sofitel hôtel Ivoire (Cocody)
+225 22 48 26 26
Hôtel Tiama (Plateau)
+225 20 31 33 33
Cocoué Lodge (Assinie)
+225 07 07 77 69
Les jardins d’Assinie (Assinie) +225 07994181
SORTIR
La nuit La Salsa
+225 07 05 71 83
Parker place
+225 06 64 3381
Che Café
+225 07 98 49 60
Le Havana
+225 21 25 71 11
VOIR
Ile Boulay – la basilique de Yamoussoukro – Grand-Bassam capitale historique
Jardin botanique
+225 03 44 33 43
Ferme aux orchidées
+225 07 696340