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PWC: Jean Jacques MUKULA

JJM : Je suis chez PwC depuis 27 ans. J’ai travaillé en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Depuis 2011, je suis installé de manière permanente en RDC. Après avoir travaillé au bureau de Kinshasa

JJM : Je suis chez PwC depuis 27 ans. J’ai travaillé en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Depuis 2011, je suis installé de manière permanente en RDC. Après avoir travaillé au bureau de Kinshasa, j’ai le plaisir de développer nos activités dans l’ex-province du Katanga depuis maintenant 3 ans.
Mining & Business : Bonjour Monsieur, pouvez-vous brièvement vous présenter ?Jean Jacques MUKULA : Je m’appelle Jean-Jacques MUKULA MEJI. Je suis associé PwC en RDC et je dirige nos opérations dans l’ex-province du Katanga. Au niveau de PwC, je suis aussi responsable de toutes les activités d’audit en RDC. En plus de ça, j’ai été très récemment élu Président de l’Ordre National des Experts-Comptables pour la région du Haut-Katanga.

MB : PwC, depuis combien de temps ?

JJM : Je suis chez PwC depuis 27 ans. J’ai travaillé en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Depuis 2011, je suis installé de manière permanente en RDC. Après avoir travaillé au bureau de Kinshasa, j’ai le plaisir de développer nos activités dans l’ex-province du Katanga depuis maintenant 3 ans. Les équipes de Lubumbashi sont bien évidemment spécialisées dans le secteur minier et c’est par ailleurs avec joie et fierté que je vous accueille dans nos tout nouveaux bureaux de Lubumbashi.

MB : Quels sont les types de services que vous pouvez apporter au secteur minier ?

JJM : Nous avons une bonne connaissance de l’industrie minière. PwC est présent en RDC depuis près de 45 ans. Nous intervenons à travers trois départements : l’Assurance qui gère les questions d’audit et de risque. Le « Tax and Legal » pour toutes les questions de fiscalités, d’interprétation de texte juridique, de structuration de capital et de planification fiscale de nos clients. Le 3e département est l’Advisory qui fournit des services de conseils en RDC. Celui-ci consiste notamment à mettre en place des outils de gestion de la performance. Nous pouvons aussi assister les clients à élaborer leurs transactions, acquérir des sociétés et même à rechercher des financements à travers des financements innovants. Nous avons également la capacité d’intervenir sur d’autres aspects.

MB : Vous pourriez nous en citer quelques-uns ?

JJM : Je peux vous citer certains clients audit pour lesquels nos mandats sont publics. Au niveau du secteur minier, nous sommes commissaires aux comptes du Groupe ERG, du Groupe Ivanhoe et d’Alphamin. Nous travaillons également pour des entreprises publiques telles que Gécamines.

MB : Nous préparons Mining Indaba à Cape Town. Beaucoup d’investisseurs se posent des questions sur la RDC ; quels seraient les conseils que vous pourriez donner aux entreprises qui souhaitent s’y implanter ?

JJM : D’emblée, de dire à toute personne intéressée que la RDC n’est pas une jungle ! Notre travail consiste notamment à expliquer et faire respecter les réglementations en vigueur en RDC tout en vous apportant une valeur ajoutée. En RDC, tous les Big Four sont présents. PwC bien sûr, mais aussi KPMG, EY et DELOITTE. Cela signifie que vous allez rencontrer des interlocuteurs capables de vous assister dans vos différentes préoccupations.

De plus, nous voyons bien que le monde est en train de changer. Les megatrends, le shift au niveau de la démographie sur le pouvoir économique. Il y a aussi une urbanisation rapide qui arrive, le changement climatique et un progrès considérable sur le plan technologique. Ces tendances s’imposent à tous et nous nous adaptons à tout cela en essayant d’être imaginatifs et innovants dans tout ce que nous pouvons offrir comme solution à nos clients. D’ailleurs, notre moto est : « construire la confiance et résoudre les problèmes importants qui se posent dans la société ».

On a toujours tendance à penser que PwC est un professionnel des chiffres, mais nous abordons également d’autres problèmes : la digitalisation, la sécurisation, l’information ou encore les services basés sur la technologie des drones.

D’ailleurs, grâce à notre collaboration, nous avons traité dans vos colonnes :

« Les obligations comptables des sociétés en RDC » et « le nouveau système comptable Ohada » qui, sur base de notre expérience, sont des sujets méconnus des sociétés étrangères implantées en RDC, et plus particulièrement des sous-traitants miniers. Néanmoins, il existe une réglementation comptable et ignorer et/ou ne pas appliquer celle-ci peut s’avérer désastreux en RDC où la pression fiscale est très forte.

Nous avons également abordé « la nouvelle réglementation minière à travers le Code Minier et le Règlement Minier » ou encore « la loi sur la Sous-Traitance » qui sont deux sujets brûlants et pour lesquels il reste énormément d’interrogations au niveau des opérateurs économiques.

Nous avons finalement eu l’opportunité de présenter les problématiques auxquelles un nouvel arrivant fait face en RDC lors de la création de sa structure.

Où vas INDABA ?

L’ABC du développement minier