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Le manque d’électricité fait chuter la production de cuivre en RDC

La production de cuivre dans la République démocratique du Congo, le principal producteur africain de métal rouge, devrait chuter cette année pour deux raisons: des problèmes de fournitures de courant et des baisses de couts pour contrecarrer des prix du cuivre bas.
La production de cuivre dans la République démocratique du Congo, le principal producteur africain de métal rouge, devrait chuter cette année pour deux raisons: des problèmes de fournitures de courant et des baisses de couts pour contrecarrer des prix du cuivre bas.

Selon la Chambre des mines, la production en 2015 devrait ainsi baisser à 1,02 Million de To

La SNEL rencontre de nombreux problèmes de production, notamment au Katanga où de gros projets miniers sont repoussés pour cause de manque d’électricité.

Les sempiternelles coupures deviennent pénibles pour la population surtout pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un groupe électrogène.

État des lieux

Cependant, les MW devraient petit à petit rejoindre le réseau et donc mathématiquement réduire les délestages.

Selon le DG d’AEMI qui travaille à la réhabilitation des turbines de plusieurs barrages, dans les 24 mois à venir, la situation devrait s’améliorer.

Quels sont les prévisions et les projets?

Sur Inga II, 4 alternateurs de 178 MW vont être remis en service, par d’Alstom Hydro et AEMI. Le budget total de ce projet est de 1.7 milliard de $ (1.2 milliard financés par la Banque Mondiale et 500 millions par Glencore). Au total, 712 MW supplémentaires devraient être produits sur ce barrage.

Au Katanga, sur la centrale hydroélectrique de Koni, après la remise en service d’un alternateur de 13 MW en 2014, un autre alternateur de 13 MW sera prêt fin 2015.

Début 2016, 2 alternateurs de 12 MW sur la Centrale hydroélectrique de Mwadingusha produiront à nouveau.

La centrale de N’Seke, où 2 alternateurs devraient être remis en service en 2016 sur un financement de TFM

Des projets

Une réhabilitation complète des centrales hydroélectriques de Mwadingusha, Koni et Nzilo I est prévue, et c’est le Minier Ivanhoe qui finance ce projet.

Ce projet de 250 millions de $ devrait démarrer en 2016 et être finalisé en 2019. Il permettra de produire au total 221 MW.

Sur ces 221 MW, 200 MW sont destinés au minier.

Au total environ 65 MW additionnels sont donc prévus sur le court terme et environ 780 MW additionnels dans le moyen terme.

 

Texte de Olivier Loury

Source : Cecilia Jasmamie

Article publié dans Mining and Business n°3 – Novembre/Décembre 2015

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