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Honorable Francis Gatare, PDG de l’Office rwandais des Mines, du Pétrole et du Gaz (RMB)

A l’occasion du prochain Mining forum qui se tiendra au Rwanda, Mining & Business Magazine s’est entretenu  avec le l’Honorable Francis Gatare, PDG de l’Office rwandais des Mines, du Pétrole et du Gaz (RMB).

Mining & Business Magazine : Dites-nous en plus sur la vision et les activités de RMB au Rwanda ?

Francis Gatare : Le RMB a été créé en février 2017 avec pour mission de transformer le secteur minier. Il a deux buts : l’un est de donner au Rwanda une stratégie d’exploration et d’obtenir suffisamment d’informations géoscientifiques pour aider à accroître l’investissement privé dans ce secteur. L’autre est de mobiliser l’investissement privé pour que nous puissions changer le profil du secteur extractif représenté jusqu’à présent, par de petites sociétés minières artisanales.

M&B : Y a-t-il des projets particuliers au Rwanda qui vous intéressent particulièrement en ce moment ?

FG : Oui, absolument, nous avons beaucoup de projets dans le pipeline, certains plus avancés que d’autres, mais les plus intéressants sont les projets de transformation à valeur ajoutée. Nous avons une fonderie d’étain qui ouvrira ses portes en 2019. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’avoir la première et la seule fonderie d’étain de l’Afrique centrale et orientale. Nous avons un autre projet, une raffinerie de tantale qui au Rwanda. Ensuite, nous avons un projet qui est en cours, à savoir l’exploration de divers minéraux qui ont été identifiés grâce à des relevés aériens. Cela continuera à générer beaucoup d’informations géographiques que nous pourrons porter à l’attention des investisseurs privés.

Nous avons aussi commencé à faire des découvertes sur le lithium qui sont très excitantes. Récemment, nous avons fait de vastes travaux d’exploration ciblant le lithium et nous avons fait des découvertes impressionnantes avec des teneurs uniques, entre 5 % et 8 %, ce qui est assez inhabituel et à des profondeurs raisonnables, ce qui est très important. Outre les trois T que l’on trouve dans notre région, nous nous concentrons sur l’or et les pierres précieuses.

M&B : Qu’attendez-vous du « East & Central Africa Mining Forum » qui se tiendra au Rwanda en octobre 2019 ?

FG : L’exploitation minière nécessite trois éléments, à savoir les sociétés privées qui apportent des capitaux pour investir dans l’exploitation minière, le gouvernement qui fournit l’environnement réglementaire et la facilitation pour les entreprises et le troisième élément est le cadre réglementaire pour la gestion environnementale. Nous prévoyons d’établir cette plateforme au Rwanda qui créera un dialogue entre ces différentes parties prenantes pour un cluster minier réussi. Nous pensons que le Rwanda offre un lieu propice à une telle interaction.

M&B : Quel est votre message aux investisseurs potentiels sur les opportunités du secteur minier au Rwanda ?

FG : Nous ouvrons notre secteur minier comme cela n’a jamais le cas dans le passé. D’abord en fournissant autant d’informations géologiques que possible. Ensuite, nous avons récemment révisé notre cadre réglementaire, le code et le règlement miniers. Cela rendra les entreprises concurrentielles, mais une plateforme leur permettra aussi de se conformer facilement aux exigences réglementaires. C’est donc le moment idéal pour les investisseurs de s’engager réellement avec nous.

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