Menu
in

Google veut éliminer progressivement les «cookies»

Google a annoncé mardi se donner deux ans pour éliminer de son navigateur les «cookies» des sites Internet, ces petits modules électroniques d’identification qui vous suivent lors de votre navigation pour mieux cibler la publicité et dénoncés par les militants de la protection de la vie privée.

Le géant du web a indiqué que son programme «Privacy Sandbox», lancé en août, permettrait toujours aux annonceurs de diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux gens d’être suivis par ces «cookies» lorsqu’ils utilisent le navigateur Google Chrome.

L’objectif est de rendre les «cookies» de sites tiers (qui ne proviennent pas du navigateur utilisé mais du site visité), «obsolètes» d’ici «deux ans», a indiqué dans un billet de blog Justin Schuh de Chrome Engineering.

Ces petits traceurs, installés automatiquement lors de la visite d’un site Internet, servent à identifier un internaute, à sauvegarder ses préférences mais aussi à établir son profil et à savoir s’il a vu, ou cliqué, sur une publicité. Leur utilisation est dénoncée par les partisans du respect de la vie privée, mais défendue par les développeurs de services en ligne gratuits qui survivent grâce aux revenus publicitaires qu’ils génèrent.

«Notre objectif avec cette initiative open source (dont les codes sont accessibles à tous, ndlr) est de rendre le web plus privé et sécurisé pour les utilisateurs, tout en soutenant les éditeurs», a assuré Justin Schuh. Bloquer purement et simplement les «cookies» n’est pas une bonne solution pour le géant américain qui craint que cela n’encourage des méthodes de traçage encore plus insidieuses.

Google n’a pas précisé par quoi il comptait remplacer ces «cookies» tiers, mais a dit «travailler activement» pour que les développeurs et éditeurs aient l’opportunité d’expérimenter de nouveaux mécanismes. Reste à savoir si l’élimination progressive de ces traceurs donnera à Google plus de contrôle sur sa publicité en ligne, un secteur qu’il domine pour l’instant aux côtés de Facebook.

Par Le Figaro avec AFP

Quitter la version mobile