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African Mining Indaba : Simon Ford

Mining and Business Magazine a rencontré Simon Ford, directeur du portefeuille d’Africa Mining Indaba.

Mining and Business Magazine a rencontré Simon Ford, directeur du portefeuille d’Africa Mining Indaba. Simon Ford a été nommé à ce poste en juillet de cette année au sein du groupe Hyve. ll est enthousiaste à l’idée de préparer l’édition 2020 de l’Africa Mining Indaba, toujours plus ambitieuse. Cette année, il y aura davantage d’espaces alloués aux juniors et aux moyennes entreprises au sein du Pavillon de l’Investissement et ce pour attirer plus d’investisseurs que pour tout autre événement.

Mining & Business Magazine : Simon, Investing in African Mining Indaba a acquis ses lettres de noblesse à chaque édition. Aujourd’hui, c’est l’un des événements les plus importants de l’industrie minière en Afrique. Faites-nous part de vos espérances pour la 26e édition d’Africa Mining Indaba, qui se tiendra du 3 au 6 février au Cap, en Afrique du Sud.

Simon Ford :  Forts du succès de 2019, nous nous attendons à voir encore plus de sociétés minières, d’investisseurs et de gouvernements de toute l’Afrique et du monde entier. Nos délégués peuvent également s’attendre à des occasions de partenariats plus sophistiquées, à plus de réseautage et à plus de contenus à la fine pointe de l’industrie. Le spectacle s’annonce phénoménal ! L’un de nos principaux objectifs pour 2020 sont le matchmaking et le réseautage, deux facteurs clés de participation. Cette année, notre plateforme de matchmaking en ligne a fait l’objet d’investissements considérables, de sorte que les délégués disposeront d’un système plus rapide et plus significatif qui relie les sociétés minières avec des investisseurs qui partagent les mêmes intérêts stratégiques. Une grande partie de Mining Indaba est le réseautage et le fait d’amener les pairs  affaires. C’est pourquoi nous sommes ravis d’accueillir la première soirée de réseautage « Indaba After hours », ouverte à tous les délégués et qui aura lieu le mardi 4 février.

M&B : En ce qui concerne l’état actuel des ressources minières sur le continent, pouvez-vous m’expliquer un peu plus en détail comment vous déterminez le contenu qui sera bientôt mis en évidence dans les conférences que vous organisez ?

SF : Nous travaillons en étroite collaboration avec notre Conseil consultatif depuis 12 mois pour identifier les tendances de l’industrie, les conférenciers potentiels et les organisations cibles. De plus, nos équipes dédiées au contenu, aux relations gouvernementales et aux partenariats stratégiques travaillent sans relâche tout au long de l’année avec les principales parties prenantes pour construire un programme véritablement représentatif et innovant.

Un excellent exemple est celui où nous avons collaboré avec AngloAmerican. Nous sommes d’ailleurs heureux que leur directeur général, Mark Cutifani, ait ouvert l’événement par un discours-programme sur la « marque de l’industrie minière », ajoutant une série de questions allant de la réponse à donner au changement climatique, au rôle des mines dans la transition énergétique. Nous avons également une relation de collaboration très importante avec Alternative Mining Indaba et nous travaillons en étroite collaboration avec eux pour nous assurer qu’ils sont représentés et jouent un rôle majeur dans la Journée de la durabilité, entre autres initiatives.

M&B : Mining Indaba a adopté le thème de l’avenir de la numérisation minière en 2019, pourquoi l’automatisation et cette numérisation sont-elles importantes pour l’industrie minière africaine ?

SF : Pour continuer à attirer les investissements, l’industrie minière doit toujours innover et évoluer, c’est pourquoi nous avons prolongé le programme « Mines 2050 » de 1 jour à 2 en 2020.  Nous voyons comment la révolution numérique aide les entreprises d’autres secteurs à accroître leur productivité en fonctionnant plus efficacement et en améliorant la sécurité, deux éléments clés pour renforcer l’attrait d’un investissement. En adoptant les technologies de la 4e révolution industrielle, il peut également devenir plus facile de suivre les chaînes d’approvisionnement et de promouvoir un approvisionnement responsable. La nouvelle chaîne du cobalt, qui est en train d’être construite sur une plateforme de chaîne de blocs d’IBM et qui pourrait transformer le processus d’approvisionnement minier, en est la preuve. Alors que l’adoption des technologies se heurte souvent à la résistance des organisations, le virage numérique et automatisé s’amorce et, s’il est adopté correctement, il offrira de grandes possibilités d’accroître la productivité, de réduire les émissions de carbone, de stimuler l’emploi et de satisfaire les besoins des investisseurs. Nous voulons continuer à défendre la vision 2050 à Mining Indaba, mais nous espérons que l’adoption pourra se faire plus tôt que cela !

M&B : En 2019, vous avez célébré le 25e anniversaire de Mining Indaba. Que se passera-t-il pour Mining Indaba en 2020 ?

SF :  Le 25e anniversaire a été un événement fantastique et bien qu’il n’y ait pas besoin de faire des changements drastiques, nous voulons continuer à innover le salon et continuer à offrir un fort retour sur investissement à nos clients. Les éléments clés à surveiller en 2020 seront le nouveau General Counsel Forum, en partenariat avec Africa Legal, qui offre une nouvelle perspective à Mining Indaba. Nous réunirons les principaux avocats des sociétés minières et des cabinets d’avocats locaux de toute l’Afrique pour discuter, débattre et remettre en question les cadres juridiques actuels concernant l’exploitation minière en Afrique. Nous sommes très heureux de vous accueillir au Cap en février 2020 et nous nous réjouissons de vous y voir !

 

Propos recueillis par Marie-Aude Delafoy

 

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