Glencore, le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, a publié mardi une perte de 404 millions de dollars (372 millions d’euros) pour 2019, plombé par des dépréciations d’actifs et la baisse des cours du cobalt et du charbon. Le groupe, qui avait dégagé un bénéfice net de 3,4 milliards un an plus tôt, a inscrit dans ses comptes 2,8 milliards de dollars de charges de dépréciations liées à ses mines de cuivre en Afrique, au charbon en Colombie et à des actifs pétroliers au Tchad.
Son excédent brut d’exploitation s’est contracté de 26%, à 11,6 milliards de dollars sous l’effet de la baisse des cours des matières premières qui a pesé sur ses activités minières, a-t-il indiqué dans un communiqué. «Notre performance pour 2019 est le reflet des négociations commerciales prolongées et incertaines», affirme Ivan Glasenberg, son directeur général, cité dans le communiqué, évoquant les «tensions» autour des barrières commerciales grandissantes, ainsi que des prix dans l’ensemble «plus faibles» pour ses principales matières premières.
Sur l’ensemble de l’année, les prix du cuivre, son métal de référence, se sont situés en moyenne 8% en deçà de l’année précédente, le zinc en baisse en moyenne de 13%, le cobalt en baisse de 57% tandis que le charbon thermique a de son côté chuté en moyenne de 27%, a chiffré le groupe suisse. «A court terme, nous surveillons étroitement l’évolution du coronavirus», ajoute le patron du groupe suisse, qui cherche à évaluer les répercussions pour la croissance économique et les marchés, et les éventuels «ajustements» nécessaires.Pour 2019, le groupe a néanmoins maintenu son dividende à 0,20 dollar par action
Par Le Figaro avec AFP
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