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Bonny Maya, quand transactions bancaires riment avec mesures barrière

M. Maya nous parle de Tinda, un système destiné à réduire la propagation de la Covid, qu’il a récemment mis en place.

La digitalisation des paiements facilite la gestion financière, dites-nous comment cela fonctionne concrètement au sein de Tinda ?

Tinda permet aux détenteurs des boutiques physiques et virtuelles de pouvoir livrer aux domiciles de leurs acheteurs ou en point relais les articles commandés par ces derniers.

Nos livreurs ont la possibilité de percevoir de l’argent en espèces ou de façon électronique via Mobile Money. Tout argent reçu en main propre ou par encaissement virtuel peut être transféré sur compte bancaire ou dans un compte de monnaie électronique du vendeur. Cette transaction permet, en aval, au vendeur de pouvoir effectuer une gestion financière efficace en toute sécurité.

Comment la digitalisation des paiements agit-elle comme geste barrière afin de limiter la circulation de l’argent en espèces en République démocratique du Congo ?

La manipulation d’argent peut occasionner la transmission du Coronavirus. En poussant les acheteurs à utiliser l’argent électronique lors des achats, nous limitons cette manipulation physique, et les virus afférents.

Les paiements électroniques réduisent beaucoup le risque de vol, de détournement et de perte de fonds. Cela vous donne-t-il des idées pour la suite ?

En plus de réduire la propagation du virus, le fait de payer par transaction électronique n’occasionne en effet que rarement le vol, le détournement ou la perte des fonds. Toute transaction peut facilement se retrouver dans une base de données.

Les traces restent et peuvent être accessibles lors des missions de contrôle, d’audit ou de simple lecture d’un tableau de Business Intelligence par un responsable. Ceci constitue un défi pour chaque dirigeant d’entreprise en 2020 et Tinda leur permet de saisir cette opportunité. 

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