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Christian MUTA, DGA de MAYFAIR

Monsieur MUTA, bonjour. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Christian MUTA. Congolais, je suis le Directeur Général Adjoint de Mayfair depuis mars 2020, date à laquelle nous avons eu notre licence, juste avant le confinement ! 

Quel est votre background?

J’ai à peu près 18 ans d’expérience en matière d’assurance et de souscriptions. Je suis passé par plusieurs compagnies.

Donc, c’était à l’extérieur du pays ?

Oui, à l’extérieur du Congo. J’ai vécu au Rwanda où j’ai terminé mes études en droit. Depuis 2001, je suis dans les assurances. J’ai commencé comme agent de marketing pour finir dans la technique. J’ai commencé avec l’assurance vie, et après dans l’assurance non-vie à travers une compagnie de courtage ou j’avais la charge de grandes entreprises. Après cela, UAP OM qui est une société kenyane, ou j’ai eu à gérer le business développement, un département technico commercial. 

Parlez-nous de Mayfair

Mayfair n’est pas encore très connue au Congo parce qu’on est nouveau en RDC, mais pas nouveau dans le monde des assurances. Mayfair a commencé au Kenya en 2005, en Zambie en 2010, en Tanzanie en 2016, au Rwanda en 2017, au Burundi en 2018 et pour arriver en RDC en 2020. L’avantage que nous avons par rapport aux autres et que Mayfair vient avec 15 années d’expertise. Elle est une société corporate. Nous travaillons plus avec les entreprises.

Où se trouve le siège social de Mayfair ?

Le siège social de Mayfair se trouve au Kenya, mais Mayfair Congo est une société de droit congolais. Nous travaillons avec les sociétés sœurs. Par exemple de Mayfair Kenya, nous recevons le support technique, mais financièrement Mayfair Congo est indépendant. À travers M&B, nous avons la chance de nous faire mieux connaitre aux décideurs.

Pourriez-vous nous parler de l’équipe de Mayfair ?

Il y a le DG avec une expérience de 20 ans dans les assurances. Il connait bien le marché du Congo, et d’Afrique, il y a un chargé du Business développement avec son équipe, et un chargé des finances et une équipe de techniciens. En tout, nous sommes une dizaine.

Pour l’instant, est-ce que vous avez déjà d’autres implantations à l’intérieur du pays ?

Pour l’instant non. Nous sommes en train de planifier d’aller au grand Katanga, parce que nous avons déjà un représentant là-bas, notre objectif est aussi d’aller vite dans d’autres régions comme l’Est du pays.

Après votre agrément le 7 mars, quand avez-vous commencé à travailler ?

Le régulateur nous a donné l’accord de démarrer en avril 2020. Est-ce que vous pourriez nous situer sur votre portefeuille actuel ? Bien sûr ! Nous détenons un bon nombre de clients, entre autres des miniers, quelques grandes industries qui sont implantées sur l’étendue du pays ; nous en avons quelques unes ici à Kinshasa, et au grand Katanga. Nous avons aussi quelques ONG qui nous ont fait confiance à travers les appels d’offres ou de nos courtiers. Depuis que nous avons commencé, on est à plus de 200 polices d’assurance.

Quelle est la vision de Mayfair d’ici fin 2021?

L’objectif principal est de devenir leader sur le marché, parce que nous croyons en nos capacités, nous croyons en notre stratégie, et nous comprenons ce que les clients attendent de nous. C’est une affaire de compréhension, on doit d’abord comprendre le client, et ses besoins, et après on apporte la solution tout en apportant la vérité au client. 

Avez-vous déjà eu un sinistre?

Oui, nous avons déjà eu un sinistre, au mois d’août. Un client avait assuré pour plus de 100 000 USD, son stock de divers articles qui a pris feu à cause d’un court-circuit. Nous l’avons très vite payé. Nous pensons que ce que nous avons fait pour ce client nous a permis d’avoir la confiance d’autres clients.

Monsieur MUTA, un dernier mot ?

Je crois qu’un pays ne peut pas évoluer sans l’assurance. Les investisseurs ne viennent pas encore au Congo parce qu’ils ne se sentent pas sécurisés. La sécurité n’est pas seulement la banque, mais la première sécurité c’est d’abord l’assurance. Savoir que, j’investis quelque part, s’il y a perte, je vais récupérer. Nous croyons qu’avec l’avènement d’un nouveau régime, les choses ont commencé à changer dans le pays et les investisseurs commencent à venir. Mais ils viennent timidement, puisqu’ils se rendent quelque part compte qu’il y a un secteur qui n’est pas là pour les sécuriser. Les banques sont là, même si elles ne donnent pas assez de crédits. Mais nous, assureurs, nous sécurisons les investisseurs, nous finançons les banques en plaçant les primes. L’assurance va beaucoup aider le Congo à se remettre sur les rails pour le développement. En tant que Mayfair, nous apportons toute l’expertise de tous les pays limitrophes du Congo et faire de Mayfair Congo, quelque chose à la taille de ce grand pays. 

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