Mon nom est Géraldine Musanjiko Makumba. J’ai 49 ans. Je suis mariée et mère de 7 enfants, dont 4 filles. J’ai fait mes études à l’Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi où j’ai décroché mon graduat en anglais et culture africaine en sciences humaines. J’ai eu un long parcours, d’abord, en tant qu’enseignante, puis secrétaire de direction, jusqu’à déboucher sur la gestion des ressources humaines dans plusieurs sociétés minières. J’ai commencé chez AEL en 2015 et je me sens vraiment dans mon élément. Le management d’équpes sur différents sites est une nouvelle expérience pour moi. Ce n’est pas toujours facile, car nous sommes dans un secteur très particulier, les explosifs. L’effectif d’AEL est de 156 personnes.
Nous sommes seulement 11 femmes. Loin donc de la parité et des 30 % que nous souhaiterions atteindre, mais ce n’est pas aisé de trouver des dames qui ont envie de travailler dans les explosifs et les ingénieurs des Mines sont rares. Ici, les femmes sont au centre de nos attentions. Ma mission est de les encadrer et de les écouter. Quand elles ne se sentent pas valorisées, j’interviens. AEL est une société où je vis enfin vraiment l’égalité entre l’homme et la femme. Il n’y a pas de discrimination et c’est la première fois je vis cela. Chez AEL, on promeut la femme sur la base des compétences, il n’y a pas de questions de genre, et cela se retrouve dans le recrutement. Devant deux candidats, homme et femme qui ont la même expérience, les mêmes profils, on privilégiera toujours la femme.