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Claudia Ngowa Kalasi Fondatrice et CEO de Lunoc SARLU

Notre marque s’appelle « Bonne Maman », et comprend à la fois des savons pour nettoyer la maison, pour se laver les mains, pour la vaisselle, pour la lessive, et de l’eau de Javel.

À quelles activités professionnelles vous dédiez-vous ?

Tout d’abord, j’ai fondé LUNOC sarlu que je dirige aussi. Autrement, je suis Cofondatrice et Vice-Présidente du Réseau National des Associations de Femmes Rurales Nord Kivu (RENAFER), et Fondatrice du Podium des Femmes pour l’entrepreneuriat.

Quelles actions fortes avez-vous mises en place ? 

Quel impact ont-elles eu sur votre environnement économique ? Notre entreprise existe principalement, parce que la RDC importe plus de 75 % de produits ménagers et alimentaires de première nécessité. La situation d’importation renforce grandement le chômage. En plus, elle concentre l’activité autour du petit commerce. L’accès de ménage à des produits parfois ordinaires et de première nécessité devient un luxe, sachant que le prix du marché a augmenté à cause des frais de douane et de transport. LUNOC sarlu propose justement un savon liquide de qualité à prix compétitif, et avec un meilleur délai de livraison.

Notre marque s’appelle « Bonne Maman », et comprend à la fois des savons pour nettoyer la maison, pour se laver les mains, pour la vaisselle, pour la lessive, et de l’eau de Javel. Nous avons jeté notre dévolu sur les savons à cause des nombreuses épidémies ou maladies hygiéniques qui frappent notre pays chaque année. Après ce premier projet, nous voulons continuer d’autres actions dans la continuité. Les actions fortes mises en œuvre par l’entreprise s’inscrivent dans la riposte à la pandémie de Covid-19. Depuis mars 2020, l’hygiène a été renforcée, et les mouvements de biens et de personnes n’étaient vraiment pas faciles. Durant cette période plutôt troublée, nous avons relevé le défi en offrant les savons liquides « Bonne Maman » aux ménages, aux entreprises, aux hôpitaux, et aux écoles, en respectant les délais impartis, et en appliquant des prix réduits. La pandémie de la Covid-19 a été à la fois une opportunité et un défi. Nous avons fait face à une forte demande, mais la fermeture des frontières nous a évidemment affectés. Nous aussi, nous utilisons des matières premières importées pour la fabrication et l’emballage de nos produits. Leur impact dans l’environnement économique porte sur la création de l’emploi. Notre politique d’embauche valorise les jeunes et les femmes. Nous donnons leur chance à de jeunes travailleurs, dont 80 % de femmes. Malheureusement, nous ne pouvons pas encore accroître notre main d’œuvre permanente. Cela dit, LUNOC a mis en place un modèle de réseau de distributeurs-vendeurs ambulants, en choisissant notamment des femmes issues de quartiers reculés de la ville de Goma. Avec un système de commission sur vente, LUNOC sensibilise également ces femmes afin de participer à leur autonomisation financière.

D’après vous, comment une femme peut-elle faire progresser son entreprise, sa communauté, sa société ?

LUNOC se laisse décrire comme une Société à Responsabilité limitée Unipersonnelle. J’ai entièrement autofinancé l’entreprise. De plus, je suis l’associée unique et la Chief Executive Officer de l’entreprise. La femme dispose de tout ce qu’il faut pour faire progresser la société. Son engagement, son empathie, sa grande capacité d’écoute et de partage font d’elle un modèle à suivre. Elle a tout pour rendre le monde meilleur !

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