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La COP26 pour le climat à Glasgow: le rendez-vous crucial pour la planète

Aujourd’hui, un rendez-vous crucial pour l’avenir de notre planète et de nos enfants est en train de se jouer à Glasgow. Organisée par le Royaume-Uni en partenariat avec l’Italie, la COP26 pour le climat se déroulera dans la ville écossaise de Glasgow, au Scottish Event Campus, sous la présidence du britannique Alok Sharma, ministre d’État au Cabinet Office depuis 2021 et député conservateur de Reading West.

Il y a quelques jours encore, Antonio Guterres secrétaire général des Nations Unies indiquait: « À moins d’une semaine de la COP26, nous sommes toujours sur la voie d’une catastrophe climatique ». Rendues au mois d’août, les conclusions alarmistes du rapport spécial du GIEC (Groupe d’Experts sur le Climat) n’ont pas déclenché l’onde de choc tant attendue ni l’émergence d’un leadership indispensable pour engager un combat contre le réchauffement climatique. En effet, les conclusions des experts sont on ne peut plus claires : à ce rythme, on va droit dans le mur, avec un réchauffement largement supérieur aux 2°C de l’Accord de Paris – et jusqu’à plus de 4°C selon certains scénarios noirs. « Notre monde s’est engagé sur la voie d’un réchauffement de 2,7 °C et les conséquences seront catastrophiques », alarmait en septembre le secrétaire général de l’ONU. Le succès de la COP26 va dépendre de la capacité des États développés du Nord  à répondre réellement à l’urgence climatique, d’une part en annonçant d’une part une plus grande réduction de leurs émissions dans la prochaine décennie, d’autre part en augmentant leurs financements climat à destination des pays du Sud, pour les aider notamment à réaliser leur transition écologique.

Arrêtons de faire l’autruche

Les effets de la hausse des températures se font déjà sentir, sur tous les continents.  Les catastrophes climatiques sont de plus fréquentes et violentes entraînant comme un effet de chaîne le dépérissement des agricultures et des chaînes alimentaires. Et perturbant les courants marins qui contribuent au règlement du climat. Tempêtes à répétition dans les Caraïbes, incendies gigantesques en Australie et dans l’ouest des Etats-Unis en 2019 et 2020, inondations Chine et en Europe, feux dans le bassin méditerranéen en août 2021, température proche des 50° en Sibérie, disparition de 14% des récifs coralliens entre 2009 et 2018, disparition des forêts d’Afrique comme en Côte d’Ivoire où 90% de la forêt a disparu depuis trente ans. Hausse du niveau des mers et océans de 20 centimètres entre 1900 et 2018, avec un rythme accéléré depuis 2006, disparitions d’îles habitées, érosion des littoraux, extinction d’espèces animales, catastrophes climatiques plus violentes et plus fréquentes, dépérissement des agricultures et des chaînes alimentaires, perturbation des courants marins qui contribuent à réguler le climat, les hordes de migrations climatiques, guerres de l’eau et des terres arables. Cessons de faire l’autruche! On voit bien que  c’est l’ensemble du système vivant, les humains, la faune et la flore, qui est en péril à l’horizon de moins de 100 ans.

Les enjeux cruciaux de la COP26.

Cette COP a un objectif : finaliser les règles de l’Accord de Paris et passer des promesses aux actes pour se rapprocher de la trajectoire de 1,5°C de réchauffement avant la fin du siècle. L’Accord de Paris signé en 2015 est un traité historique et universel qui pose les nouvelles bases des négociations climatiques. Son aspect contraignant est très limité, mais il engage ceux qui l’ont signé à maintenir les températures mondiales « bien en dessous » de 2°C par rapport à l’époque pré-industrielle et de préférence à 1,5°C.

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