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Paludisme : le Covid-19 entrave la lutte mais stimule la recherche d’un vaccin

En l’espace d’un an, des chercheurs sont parvenus à développer des vaccins très efficaces contre « Plasmodium falciparum ».

En l’espace d’un an, des chercheurs sont parvenus à développer des vaccins très efficaces contre « Plasmodium falciparum ». Pour autant, crier victoire serait très prématuré. Car la mise au point d’un vaccin antipaludéen est un tout autre défi que le développement d’un vaccin contre le SARS-CoV-2.

Mercredi 6 octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait un « moment historique » dans la lutte contre le paludisme. Pour la première fois dans la guerre d’usure engagée contre ce fléau, qui a tué 627 000 personnes en 2020 – dont 80 % d’enfants de moins de 5 ans –, l’organisation onusienne recommandait le déploiement à grande échelle d’un vaccin contre le paludisme, le RTS,S/AS01, commercialisé par la firme GSK sous le nom de Mosquirix.

Cette annonce a été à la fois une surprise et une bonne nouvelle. Une surprise, car si ce vaccin a obtenu, en 2015, un avis positif de l’Agence européenne des médicaments (EMA), l’OMS n’a pas attendu la fin d’un essai à grande échelle pour le recommander. Selon les données actuelles, il évite, au bout de quatre ans, trois épisodes sur dix de paludisme grave. Soit un niveau de protection bien inférieur aux vaccins anti-Covid.

Pourtant, le déploiement du RTS,S dans des zones d’endémie du paludisme est aussi une bonne nouvelle. Trente ans après le lancement des premières recherches sur ce vaccin, le besoin d’un nouvel outil préventif, s’ajoutant à l’arsenal déjà disponible, était devenu criant. C’est même une urgence, à la lumière du tout dernier bilan de la lutte contre le paludisme, rendu public par l’OMS, lundi 6 décembre.

En 2020, la lutte contre Plasmodium falciparum, le parasite responsable de la maladie, a essuyé un sérieux revers. Le nombre estimé de cas de paludisme s’est élevé à 241 millions, soit une hausse de près de 14 millions de cas par rapport à 2019. Le nombre de décès imputables au paludisme, lui, a atteint 627 000, soit 69 000 décès supplémentaires et une hausse de 12 % pour l’Afrique subsaharienne.

Source: Le monde

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