Après l’escalade diplomatique entre Bamako et Paris, illustrée par l’expulsion de l’ambassadeur français au Mali, Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 17 février, le retrait des forces françaises au Sahel. « C’est impossible de continuer dans ces conditions, tous les autres alliés pensent la même chose », confiait dès samedi le ministre de la défense estonien, Kalle Laanet, un des partenaires de la France au Mali.
L’échéance du retrait des militaires de la force “Barkhane” n’a pas été précisée dans la déclaration commune signée entre les dirigeants africains et européens mercredi 16 février dans la soirée. Près de 2.500 soldats français doivent quitter le Mali dans les prochains mois.
Installée depuis 9 ans au Sahel pour lutter contre le terrorisme, la France rencontre une vague de sentiment d’hostilité en Afrique de l’Ouest. Une nouvelle stratégie devrait être mise en place avec les pays du Golf de Guinée. La France et ses partenaires vont continuer à collaborer avec la MINUSMA, jusqu’à une orientation définitive de son action dans le Sahel.
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