Le Premier ministre éthiopien, Aby Ahmed, a lancé la production d’électricité du grand barrage de la Renaissance (Gerd), le 20 février. Ce projet grandeur nature doublera la production d’électricité de l’Éthiopie avec un objectif final de production de 5.000 mégawatts. “C’est une bonne nouvelle pour notre continent et pour les pays en aval avec lesquels nous aspirons à travailler ensemble”, a-t-il déclaré.
Le gouvernement éthiopien a dépensé près de 4 milliards de dollars, estime The East African. Le gouvernement d’Aby Ahmed compte doubler sa production d’électricité pour 60% de sa population qui en manquait jusque-là. Le Gerd mesure 145 mètres de hauteur et 1,8 kilomètre de longueur. D’après les experts, il contiendra jusqu’à 74 milliards de mètres cubes d’eau.
Situé dans l’ouest de l’Éthiopie, dans le Benishangul-Gumuz, le Gerd est érigé sur le Nil Bleu. Face aux craintes évoquées par le Soudan et l’Égypte, le Premier ministre éthiopien a affirmé que “l’eau génère de l’énergie puis continue de couler comme avant vers le Soudan et l’Égypte, contrairement aux rumeurs qui affirmaient que les Éthiopiens voulaient bloquer l’eau”. Après ce lancement de la première turbine, l’ensemble du barrage du Gerd sera en marche en 2024, d’après une autorité éthiopienne citée par AFP.
M&B