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Ce que nous savons sur l’explosion mortelle à Goma

Jeudi soir dans le Camp Katindo, à Goma, dans le Nord-Kivu, une explosion survenue dans un bar a fait des victimes humaines et des dégâts matériels importants

Jeudi soir dans le Camp Katindo, à Goma, dans le Nord-Kivu, une explosion survenue dans un bar a fait des victimes humaines et des dégâts matériels importants. Après les précisions du gouvernement, la visite du gouverneur sur le lieu du drame et les témoignages recueillis sur place, voici ce que nous savons, ce vendredi, sur le tragique événement.

Bilan. Jusque jeudi soir, les témoins ont confirmé que près de six personnes ont perdu la vie sur place. Les autorités locales ont confirmé ce bilan en précisant que parmi les victimes se trouvaient un lieutenant-colonel de l’armée, un capitaine ; tous deux officiers de la 34e Région militaire, trois femmes et un enfant. On compte également plus ou moins 15 personnes blessées, internées à l’hôpital militaire. Quant à l’ampleur des dégâts matériels, aucune précision n’a été donnée par les acteurs sur place.

Cause de l’explosion. Contrairement aux premières annonces d’une explosion terroriste dans certains médias, les autorités ont réfuté cette thèse. Sur les réseaux sociaux, l’annonce d’une grenade a été confirmée par plusieurs sources médiatiques, mais à en croire les autorités, il n’en est pas le cas. Au constat de l’ampleur du drame, l’hypothèse que ce soit un « engin explosif improvisé », non identifiée, plutôt qu’une grenade, selon le lieutenant-général Constant Kadima, gouverneur militaire.

Lieu du drame. L’explosion a eu lieu vers 20 heures locales, 18 TU, dans un bar « Nganda Maison mère chez Werra ». Le bar est situé dans un camp militaire de Katindo, à environ 100 mètres de l’hôpital militaire régional dans la commune de Karisimbi, à Goma.

Une enquête. Après les premières annonces, les autorités locales ont précisé qu’une enquête sera ouverte pour déterminer les causes réelles de l’explosion. « En attendant l’expertise de la Police Scientifique qui est à pied d’œuvre, il est difficile, à l’heure actuelle, de préciser la nature et l’origine de l’explosion », a tweeté Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

« L’endroit est sécurisé pour que la police scientifique enquête afin qu’on sache s’il s’agit de quel engin », a indiqué Constant Kadima. La piste d’ « un attentat terroriste » n’est pas totalement écartée : « Nous sommes dans la province où nous faisons face aux djihadistes, au terrorisme. Que la population ne cède pas à cette terreur, les enquêtes sont en cours pour déterminer les raisons de ce drame ».

M&B

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