Jeudi 28 juillet, l’humanité a consommé l’intégralité des ressources que la planète peut reconstituer en un an. La planète vit, depuis le “jour du dépassement”, un “déficit écologique“.
Cette année encore, l’humanité vit à crédit. Actuellement, il faudrait l’équivalent de 1.75 Terres pour régénérer ce que l’humanité consomme. Le “jour du dépassement” permet d’illustrer cette “dette écologique” de l’humanité à l’égard des ressources naturelles.
L’ONG Global Footprint Network a inventé et a popularise la notion de “jour du dépassement”. “Le jour du dépassement indique une date dans l’année à partir de laquelle l’humanité a consommé toutes les ressources écologiques que la planète est capable de produire durant une année entière”, explique Laetitia Mailhes travaille pour Global Footprint Network.
“Cette année cette date tombe le 28 juillet. Cela veut dire que durant les 156 jours qu’il reste d’ici le 31 décembre notre consommation de ressources renouvelables va consister à grignoter le capital naturel de la planète. Cette date est aussi une autre manière de dire que nous consommons 75% davantage que ce que la planète peut produire de manière durable. Formulée différemment, nous consommons autant que si nous avions 1 planète 75 à notre disposition” poursuit la spécialiste.
La “cause majeure du dépassement” réside dans un “système agricole et alimentaire non-soutenable” selon un rapport commun des deux ONG, Global Footprint Network et WWF France. Sur la base de données de rapports de l’ONU, Global Footprint Network croise l’empreinte écologique par personne (la quantité de surface nécessaire à un humain pour s’alimenter, se déplacer, se loger…) et la biocapacité mondiale (capacité des écosystèmes à se renouveler) par personne, permettant d’établir le Jour du dépassement.
Source : TV5 Monde et France 24
M&B