Ade Ayeyemi, directeur général de Ecobank a de bonnes raisons de se réjouir. L’institution bancaire qu’il dirige avec succès vient d’annoncer un résultat avant impôt et un produit net bancaire respectivement en hausse de 24% et de 10%. Le groupe Ecobank a continué d’enregistrer de belles performances au cours des six premiers mois de l’année 2022. Ade Ayeyemi justifie ces beaux résultats, entre autres, aux investissements du groupe, notamment dans la technologie.
Le groupe Ecobank ne paraît pas avoir pâti de la conjoncture mondiale, à en croire les résultats enregistrés au cours des 6 premiers mois de l’année 2022. Dans le détail, le résultat avant impôt qui est passé à 261 millions de dollars, est en hausse de 24% par rapport à la même période en 2021. Le produit net bancaire affiche une croissance de 10% à 910 millions de dollars, tandis que le rendement des capitaux propres tangibles connait une augmentation record de 19,5%, quand le résultat par action s’est apprécié de 24%.
Des chiffres qui confortent la tendance à la croissance des résultats de Ecobank observé ces dernières années.
« Nous avons obtenu de bons résultats grâce à nos investissements, y compris dans la technologie, et au dévouement continu d’Ecobankers à répondre aux besoins financiers des clients, malgré un environnement opérationnel difficile caractérisé par une inflation élevée, un affaiblissement des devises africaines, une détérioration des soldes budgétaires des gouvernements et une baisse de la croissance économique », a déclaré Ade Ayeyemi, directeur du groupe Ecobank, lundi 25 juillet, dans un communiqué transmis à la presse.
Rappelant la vision du groupe qui est de « faire progresser le développement économique et l’intégration financière de l’Afrique », le groupe bancaire basé à Lomé se réjouit de ce que sa stratégie de diversification de ses activités ait généré un impact positif sur les performances d’Ecobank. La banque panafricaine qui est largement implantée dans 36 pays du continent et dont le conseil d’administration est présidé par le financier camerounais Alain Kontchou, a multiplié les initiatives, les partenariats et les investissements pour renforcer sa puissance financière de manière à apporter les solutions nécessaires aux entreprises et aux gouvernements du continent.
Après le lancement en 2016 de son programme de transformation numérique, la banque a inscrit à la cote à Londres en 2019 sa première euro-obligation d’une valeur de 500 millions d’euros.
M&B
