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À l’Institut congolais pour la conservation de la nature, de changements sur fond de « mauvaise gestion »

L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), organisme public qui gère 9 parcs nationaux et 80 réserves apparentées, a de nouveaux dirigeants.

L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), organisme public qui gère 9 parcs nationaux et 80 réserves apparentées, a de nouveaux dirigeants. Son directeur Olivier Mushiete et son adjoint, nommés en 2021, ont été révoqués par Eve Bazaïba, ministre de l’Environnement pour «mauvaise gestion».

Henry Mbale Kunzi et Bernard Mbath Nzekana ont été désignés «pour assurer l’intérim» du directeur général et directeur général adjoint au sein de l’ICCN. Le premier est enseignant à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Il était également Administrateur délégué général de l’Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo. Ils devront «mettre de l’ordre» à l’ICCN, qui a été «gangrené par la mauvaise gestion et les conflits permanents» entre les deux anciens dirigeants, a expliqué Michel Koyakpa, conseiller en charge de la communication au ministère de l’Environnement.


L’ex-directeur général par intérim Olivier Mushiete et son adjoint Vincent Imbongo, avaient été promus à ces postes en août 2021, après la suspension de l’ancien directeur général Cosma Wilungula et de tous les membres du conseil d’administration de l’ICCN par Ève Bazaïba. Interrogé par l’AFP, Olivier Mushiete a confirmé qu’il avait été mis fin à ses fonctions, sans faire de commentaire.

MB Magazine

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