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En RDC, la manne financière des blocs pétroliers et gaziers contre les enjeux climatiques

Félix Tshisekedi a confirmé, le 28 juillet, le lancement de l’appel d’offres pour l’exploitation de vingt-sept blocs pétroliers. La RDC espère tirer des bénéfices de ses gisements tandis que des organisations environnementales, dont Greenpeace, redoutent les conséquences de ces projets.

(Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)

« La RDC, nouvelle destination des investissements en hydrocarbures », Didier Budimbu ne cachait les ambitions de son gouvernement sur la mise aux enchères de vingt-sept blocs pétroliers, dont deux blocs restitués par l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, et trois blocs gaziers. « Ces appels d’offres sont une opportunité pour la RDC de parvenir à la découverte des nouveaux gisements d’hydrocarbures pouvant booster son développement », selon le ministère.

Trois de ces blocs sont situés dans le bassin côtier, neuf dans la Cuvette centrale, onze dans le Graben du Tanganyika, quatre dans le Graben Albertine et les trois blocs gaziers dans le lac Kivu. Avec ses trois bassins sédimentaires parmi les plus vastes au monde, des superficies autour de 6 000 km², 50.200 km² et 800.000 km², la RDC a longtemps laissé au second plan les hydrocarbures, jusqu’au déclenchement de la guerre en Ukraine et la flambée des prix de carburant au pays.

La loi sur ses blocs pétroliers avait déjà été adoptée dès 2015. L’assurance du gouvernement s’appuie sur des études selon lesquelles la RDC possède des ressources pétrolières estimées à 22 milliards de barils et 66 milliards de mètres cubes de gaz méthane dans le lac Kivu.

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