À Bruxelles où se tient la 8e édition de la Rebranding Africa Forum, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, a réaffirmé le virage pris par le pays dans sa politique sur les mines.
Pour la RDC, l’opération séduction pour les investisseurs continue. En Belgique, la délégation congolaise a « déroulé la stratégie RDC dans les 50 années à venir » dans le secteur minier et industriel s’est félicité le ministre sur Twitter.
Pour arriver à mettre en place sa nouvelle politique, la RDC compte « s’appuyer sur l’expérience du Botswana (dans la transformation locale de ses produits miniers), » a déclaré M. Paluku lors d’un panel ce venredi. Dans notre code minier, il est indiqué que la quotité de ressources minières réservées à l’exportation doit être clairement indiquée. »
#REBRANDING #AFRICAFORUM: A Bruxelles nous participons à ce grand moment,le lieu où se discutent les transformations dont l’Afrique a besoin pour son dvlpmt. Ns avons déroulé la stratégie-RDC dans les 50 années à venir avec les outils comme le PNSD,PDI, PDL, les ZES @fatshi13 pic.twitter.com/AK4GL5XMq9
— JULIEN PALUKU (@julienpalukucom) October 21, 2022
Paluku a rappelé que les entreprises minières devaient mettre en place un plan de transformation des minerais au pays. « On avait donné un moratoire, qui a expiré le 31 décembre 2021, qui obligeait tous les partenaires miniers à transformer localement les minerais et d’y apporter une valeur ajoutée avant de les exporter », a-t-il révélé.
« Nous sommes dans un second moratoire qui ne dit pas son nom, mais la loi oblige tous ceux qui sont intéressés par l’extraction et l’exploitation minière de les transformer sur place. »
Déplorant la prise conscience tardive du gouvernement dans sa politique publique en matière d’économie, le ministre de l’Industrie a insisté sur la nouvelle vision du président Félix Tshisekedi. Lors de la Pre-Cop 27 tenue à Kinshasa, la ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba, avait affirmé que « désormais, les ressources naturelles de la RDC ne seront plus exploitées à l’état brut, mais elles seront transformées localement », pour « leur donner une plus-value ».
MB