L’ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi attend désormais le verdict des juges après son procès ouvert lundi à Kinshasa. Vidiye Tshimanga est accusé de « corruption passive », offenses envers le chef de l’État et « trafic d’influence » suite aux révélations de ses rencontres avec de faux investisseurs dans une enquête d’un consortium de médias européens. Les juges du tribunal de paix Kinshasa-Gombe rendront leur verdict le 23 novembre.
Les avocats de M. Tshimanga ont récusé le tribunal de paix de Kinshasa-Gombe, car selon eux, les faits avaient été commis à Londres. Cependant, pour le procureur, dans cette affaire, c’est l’État congolais qui est victime. Quant aux offenses envers le chef de l’État, la plainte de celui-ci n’est pas nécessaire.
« On n’est pas en présence d’une infraction matérielle. La loi incrimine et réprime les procédés et l’intention. En sollicitant des dons, des rétrocommissions, le prévenu a déjà procédé. Même si on n’a pas donné de l’argent, même s’il n’y a pas eu d’offre ni de don, on n’a pas besoin du résultat pour punir », a déclaré le procureur, cité par RFI.
MB