Après la COP27, la délégation de la RDC a reçu des promesses de financements pour conserver ses forêts et offrir des alternatives économiques aux populations locales dans la lutte contre la déforestation.
Au total, le gouvernement congolais attend 230 millions de dollars américains jusqu’en 2030 pour renforcer l’adaptation et la résilience des communautés les plus vulnérables au changement climatique. Eve Bazaiba, ministre de l’Environnement et Développement durable, l’a confirmé au cours d’un point de presse lundi dernier.
« Nous avons haussé le ton lors de la décision finale de la COP 27 parce que durant toute la discussion les questions de forêts n’étaient vraiment pas considérées », a-t-elle déclaré. « Nous leur avons dit que nous nous apportons la réponse face à la lutte contre le climat, le réchauffement climatique si vous ne tenez pas compte du potentiel qui constitue donc cette réponse alors pourquoi nous sommes là ? »
Ainsi, à en croire Mme Bazaiba, la délégation de la RDC a réussi « la première fois à faire intégrer les dispositions concernant le rôle des forêts dans la lutte contre le changement climatique » qui « avait été initialement mis de côté donc la visibilité politique et diplomatique que nous avons obtenue et la visibilité environnementale est très importante ».
La RDC compte « récolter les dividendes en termes des espèces sonnantes et trébuchantes concernant le financement de nos projets et nous sommes déjà dans ce pipeline. Nous sommes dans la bonne voie. » La ministre s’est félicitée que les médias internationaux mettent, selon elle, « la RDC au centre des préoccupations mondiales en termes de climat » parce que cela « n’était pas le cas avant ».
MB