Menu
in

Sommet USA-Afrique : Félix Tshisekedi et ses homologues à Washington pour renégocier les intérêts du continent

Du 13 au 15 décembre se réuniront quarante-neuf délégations gouvernementales, l’Union africaine, des représentants des sociétés civiles, du monde des affaires et des diasporas.

Huit ans après le dernier sommet entre les États-Unis et l’Afrique, près de 50 dirigeants africains sont de nouveau invités dans la capitale américaine pour discuter sur des questions d’enjeux entre les questions climatiques et la gouvernance. Seuls ceux des pays où récemment des putschistes ont pris le pouvoir (Mali, Guinée et Burkina Faso) et celui de l’Érythrée ne sont pas invités.

Du 13 au 15 décembre se réuniront quarante-neuf délégations gouvernementales, l’Union africaine, des représentants des sociétés civiles, du monde des affaires et des diasporas. Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie des pays du continent, la montée de l’influence de la Russie et les relations entre la Chine et des pays africains seront aussi parmi des sujets lors des discussions.

« Le sommet démontrera l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique et d’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes. L’Afrique façonnera l’avenir – non seulement l’avenir du peuple africain, mais aussi celui du monde. L’Afrique fera la différence pour relever les défis les plus urgents et saisir les opportunités qui s’offrent à nous tous », peut-on lire sur le site officiel du gouvernement américain.

« Je suis heureux que ce sommet ait lieu, c’est une façon tardive d’entrer en jeu, alors qu’il existe des formats similaires entre l’Union européenne et l’Afrique, la France et l’Afrique, le Japon et l’Afrique, etc., depuis longtemps ». explique J. Peter Pham, ancien envoyé spécial américain dans la région des Grands Lacs puis au Sahel sous l’administration Trump, aujourd’hui expert au cercle de réflexion Atlantic Council, dans Le Monde.

Pour Yaya Moussa, économiste et fondateur du média Africa Prime : « On peut voir une ferme volonté des États-Unis de soutenir l’intégration des pays africains dans un ensemble politique, diplomatique, économique, financier et monétaire pour que l’Afrique parle avec force et crédibilité aux autres acteurs, Union européenne, la Chine et l’Inde. » Sur RFI, il a affirmé que la nouvelle stratégie pour l’Afrique vise à promouvoir les sociétés dites ouvertes et de la bonne gouvernance, la démocratie et la sécurité, la reprise économique après la Covid-19 et la défense de l’environnement.

MB

Quitter la version mobile