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Interview : « Il y a toujours ceux qui veulent aider Bumi » Usman Ishaq-Metais, coordinateur de l’orphelinat qui encadre 200 enfants à Lubumbashi

Début décembre, la Chambre de commerce franco-congolaise (CCFC), dirigée par Hélène Duffar, a organisé un gala lors duquel une vente d’œuvres d’art et une collecte de fonds ont été réalisées.

L’ONG Bumi, œuvrant à Lubumbashi, encadre 200 enfants et orphelins dans deux centres à Karavia (150) et à Kamalondo (50). Début décembre, la Chambre de commerce franco-congolaise (CCFC), dirigée par Hélène Duffar, a organisé un gala lors duquel une vente d’œuvres d’art et une collecte de fonds ont été réalisées. Les bénéfices, 10 000 $, ont été reversés à Bumi. Une campagne d’équipement a permis de récolter 12 300$ et Rawsur a offert 5 000 $ à l’orphelinat. À MB Magazine, Usman Ishaq-Metais, coordinateur principal de l’ONG, explique comment ce fonds aidera son entité à structurer ses objectifs de l’année et s’occuper mieux des enfants.

Comment Bumi compte-t-elle utiliser les dons de cette collecte ?

Ce fonds nous permettra de mettre en œuvre les projets de l’ONG pour 2023, notamment la rénovation des bâtiments existants. Par exemple, réparer notre centre de santé et structurer les activités internes.

Pourquoi ce don était important pour Bumi ? y a-t-il de moins en moins de personnes pour vous soutenir ?

Non, je pense qu’il y a toujours ceux qui veulent aider Bumi, on n’en doute pas. Depuis mon arrivée (en septembre 2022), nous souhaitions relancer les partenariats et les entreprises sont toujours enclines à aider. Renouer le lien était important pour nous.

Nous avons présenté aux partenaires nos objectifs de 2023 surtout celui de préserver nos lieux et les bâtiments de l’ONG Bumi. Cela se traduit par des réparations et des travaux de rénovation de nos infrastructures. Avant d’en construire d’autres, Bumi s’attèle à rénover ce qui est déjà sur place.

Quels types d’activités que Bumi organise dans ses espaces ?

Nous avons une prise en charge intégrale des enfants dans six maisons d’accueil à Karavia. Les enfants y sont nourris, habillés et on prend soin d’eux. Ils sont aussi soignés au centre de santé qui compte deux infirmières et un médecin qui alternent. Les enfants sont instruits à notre école, qui compte 464 élèves, à Kamalondo et Karavia.

Nous offrons aussi un accès à l’école aux élèves de la communauté environnante, qui ont également accès au centre de santé.

Je remercie Hélène Duffar et la Chambre de commerce franco-congolaise pour ce partenariat. Ma gratitude s’adresse aussi à Distritech qui a soutenu Bumi pour le déplacement et l’hébergement à Kinshasa.

Pour en savoir plus sur Bumi : https://www.bumi-rdc.org/

Iragi Elisha

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