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Les femmes à la direction des start-ups en Afrique ont levé 203 millions $ de fonds en 2022

Les start-up africaines ou actives sur le continent, dirigées par des femmes, ont levé 203,2 millions, sauf pour les transactions dont les montants n’ont pas été divulgués, selon une étude d’Africa Big Deal reprise par Zoom-Eco.

Les start-up africaines ou actives sur le continent, dirigées par des femmes, ont levé 203,2 millions, sauf pour les transactions dont les montants n’ont pas été divulgués, selon une étude d’Africa Big Deal reprise par Zoom-Eco. C’est 58% de moins que ce qui avait été mobilisé par des entreprises de ce type en 2021.

Le même rapport indique que cette baisse de performance pour les start-up africaines dirigées par les femmes contraste avec la tendance globale dans le secteur. Au moins 129 d’entre elles ont pu mobiliser des ressources contre 141 en 2021. Ces données collectées et révélées par Africa the Big Deal prennent en compte des transactions de financement à plus de 100 000 USD.

« Même si la progression a été modeste, la valeur globale des transactions de financement de plus de 100 000 USD au profit des start-up africaines a établi un nouveau record avec un minimum de 4,8 milliards USD, soit quelque 200 millions USD de plus qu’en 2021. Malgré ce relatif succès du capital-risque sur le continent, seulement 4% des start-up dirigées par des femmes, et moins de 3% de celles dont les fondateurs sont de sexe féminin en ont profité », indique la source.

Africa the Big Deal, dans son rapport, poursuit que « ce faible intérêt du capital-risque international pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique reste conforme aux disparités qu’on retrouve sur le genre en Afrique subsaharienne ».

« Si on prend le cas du Nigeria qui domine le financement des start-up par capital-risque sur le continent, seulement 34% des affaires sont fondées ou dirigées par des femmes, contre 66% pour les hommes, selon des indicateurs de la Banque mondiale » ajoute AtBD.

En 2020, le Fonds monétaire international (FMI) avait publié une analyse sur cette disparité dans l’accès au financement en Afrique entre les hommes et les femmes. Une des raisons avancées était que ces dernières recevaient moins de ressources financières, estimant qu’elles s’excluaient d’elles-mêmes, partant du principe que leurs démarches de recherche de financement n’aboutiraient pas.

Agnès KAYEMBE, Zoom-Eco.net

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