Sur les réseaux sociaux, plusieurs clients de la banque congolaise, filière de Kenyan Group, ont paniqué suite à l’annonce d’un encart de 11 millions de dollars dans un compte de transit, soit 3 % des fonds propres de la banque.
Dans son communiqué du 5 janvier, EquityBCDC a confirmé que cet écart significatif représente 3 % de fonds propres et 0,3% du total actif s’est produit lors des opérations de migration de l’acquisition de la plus ancienne banque congolaise : la Banque commerciale du Congo (BCDC) par la firme kenyane Equity. « Nous avons sollicité le soutien des autorités nationales et agences gouvernementales d’investigation et de sécurité pour nous accompagner dans ces enquêtes. Nous saisissons cette opportunité pour confirmer que nous n’avons pas enregistré d’écarts dans les dépôts et les comptes de nos clients », a-t-elle rassuré.
Certains internautes ont évoqué le cas Biac, qui a fermé suite à une faillite financière. « Cela pouvait être géré calmement en interne. En le faisant maintenant sans trouver des solutions, cela provoque cet engouement et nous laisser croire que le problème est bien plus que ce Equity nous a dit », a estimé un internaute. « Je me demande si cette nécessité de transparence de EquityBCDC n’aura pas de conséquences sur la confiance ou la perception que sa clientèle aura. Après l’épisode Biac, il y aura de quoi avoir des craintes », déclarait un analyste.
Critiqué pour sa communication, la banque a expliqué qu’« en tant qu’institution, nous nous imposons les normes les plus strictes en matière de responsabilité et de transparence, et c’est pourquoi nous rendons ces informations publiques ». Une enquête a été diligentée et la banque promet « une conclusion rapide ».