Treize personnes ont été tuées à Beni, au Nord-Kivu, dimanche 15 janvier, suite à l’explosion d’une bombe artisanale dans l’église 8e CEPAC de Kasindi-Lubirigha. Parmi les victimes, on compte 7 femmes et enfants a appris M&B Magazine. Les sources médicales affirment que 79 personnes sont blessées, dont 9 qui le sont grièvement.
Félix Tshisekedi s’est dit “très attristé par ce crime odieux.” Il a “présenté ses condoléances les plus émues aux familles éplorées, rassurant que les coupables seront poursuivis, arrêtés, jugés et sévèrement punis”, indiquait la présidence congolaise sur Twitter.
Les autorités ont confirmé avoir mis la main sur un sujet kenyan, premier suspect de “l’attentat terroriste” dénoncé par le gouvernement, qui a pointé les rebelles des ADF, Forces démocratiques alliées, comme auteurs de l’attentat.
Les ADF, groupe rebelle originaire de l’Ouganda, créé par des adeptes du mouvement de prédication islamique tabligh, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et dans le sud de l’Ituri, autre province congolaise.
Ils figurent parmi les plus meurtriers des quelque cent vingt groupes armés présents dans l’est de la RDC, dont beaucoup sont l’héritage des conflits régionaux qui ont éclaté au tournant du XXIe siècle.
Ces groupes cherchent à contrôler des territoires pour des motifs ethniques et/ou pour en extraire les riches ressources du sol, souvent encouragés et financés par les pays voisins.
La mission onusienne a dépêché une ambulance à Kasindi et ses cinq autres ambulances vont suivre ce lundi matin pour entamer l’évacuation des blessés graves Beni rapporte Radio Okapi.
M&B
