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Le spécialiste des cartes à puce français Gemalto, partenaire de la CENI en 2016, visé par une information judicaire pour corruption d’agent public en Afrique

Une information judiciaire qui vise des marchés gouvernementaux conclus entre le fabricant de cartes à puce Gemalto, racheté en 2019 par Thales, et plusieurs pays africains, a été ouverte en juin en France, a indiqué mardi le parquet national financier cité par Médiapart.

Une information judiciaire qui vise des marchés gouvernementaux conclus entre le fabricant de cartes à puce Gemalto, racheté en 2019 par Thales, et plusieurs pays africains, a été ouverte en juin en France, a indiqué mardi le parquet national financier cité par Médiapart. L’information judiciaire concerne la corruption d’agent public étranger en bande organisée, blanchiment aggravé de corruption d’agent public étranger et association de malfaiteurs.

Les investigations porteraient notamment sur un contrat de plus de 46 millions de dollars remporté en 2016 auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo, indique le site. Elles s’intéresseraient aussi à un autre contrat remporté en 2017 au Sénégal sur les permis de conduire et les plaques d’immatriculation, ainsi qu’à un intermédiaire israélien de Gemalto qui aurait négocié deux contrats au Cameroun et un autre au Sénégal.

Selon Mediapart, cité par l’AFP, l’enquête «porte sur une dizaine de marchés gouvernementaux (cartes d’identité, cartes électorales, plaques d’immatriculation) remportés par Gemalto entre 2015 et début 2019», notamment sur des «commissions touchées, pour remporter ces contrats, par plusieurs intermédiaires».

M&B

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