L’économiste, qui avait été nommé pour cinq ans, quittera ses fonctions en juin prochain.
Le président de la Banque mondiale David Malpass va démissionner d’ici le 30 juin de son poste à la tête de l’institution de développement, a-t-il indiqué dans un communiqué mercredi. Américain âgé de 66 ans, ce 13e président de l’institution de Washington a informé mercredi le conseil des directeurs de son intention de quitter ce poste qu’il a tenu pendant quatre ans, a indiqué le communiqué de la Banque.
Le groupe Banque mondiale «est fondamentalement solide, financièrement viable et bien placé pour accroître son impact sur le développement face aux crises mondiales urgentes», a déclaré David Malpass, cité dans le communiqué, y voyant «une opportunité pour une transition de direction en douceur». «Alors que je poursuis de nouveaux défis, je tiens à remercier tout notre personnel et nos conseils d’administration», a souligné l’Américain dans une note envoyée aux équipes de la Banque mondiale. David Malpass s’est, au cours des quatre années de son mandat, «concentré sur la recherche de politiques plus fortes pour augmenter la croissance économique, réduire la pauvreté, améliorer le niveau de vie et réduire le fardeau de la dette publique», a souligné la Banque mondiale dans son communiqué.
En poste depuis avril 2019 suite au choix de l’administration Trump, l’économiste, qui avait été nommé pour cinq ans, écourte donc son mandat. En septembre dernier, il avait été accusé d’être climatosceptique, refusant de faire le lien entre la production d’énergies fossiles et la hausse des températures. Après une question sur le sujet, David Malpass avait simplement répondu : «Je ne suis pas un scientifique». Une erreur qui l’avait obligé à rétropédaler quelques jours plus tard dans un entretien télévisé.
Par Le Figaro avec AFP