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Kinshasa se prépare à recevoir Emmanuel Macron.

Des acteurs de la société civile reprochent la France sa position ambiguë dans le conflit à l’est de la RDC.

L’étape en RDC est sensible. Des acteurs de la société civile reprochent la France sa position ambiguë dans le conflit à l’est de la RDC. Kinshasa accuse son voisin rwandais de soutenir le « M23 », une rébellion active dans l’Est congolais. L’implication du Rwanda a été corroborée par des experts de l’ONU mais démentie fermement par Kigali. Sans équivoque, l’ex-président français qui avait exposé à Paris sa stratégie africaine pour les prochaines années avait affirmé à propos de la RDC et du conflit qui l’oppose au Rwanda, que la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays « ne se discutent pas ». Mais Emmanuel Macron est attendu sur un « engagement clair ».

Paris doit « condamner » Kigali et « prendre des mesures pour que le Rwanda cesse d’agresser la RDC », a déclaré Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement de la RDC, lors d’un point de presse. Il a ajouté : « Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté, le mal est connu, il faut le nommer. »

La dernière étape du voyage d’Emmanuel Macron en Afrique centrale est une séquence internationale importante pour le président de la République Française, désireux d’écrire les lignes d’un nouveau partenariat avec les pays africains.

M&B

Une publication du Groupe Corneille et Sima 

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