Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, a débuté, dimanche 26 mars, une tournée d’une semaine dans trois pays d’Afrique afin de promouvoir la vision positive portée par Washington, qui voit dans ce continent l’« avenir du monde ». Elle visitera, après le Ghana, la Zambie et la Tanzanie.
Dimanche, elle a été accueillie au Ghana où elle a déclaré, lors de son discours d’arrivée, a déclaré que c’était « honneur d’être ici au Ghana, et sur le continent africain. »
« Très enthousiaste quant à l’avenir de l’Afrique et à l’impact du futur de l’Afrique sur le reste du monde, Mme Harris a affirmé que voir « une grande opportunité, pas seulement pour les Africains, mais aussi pour le reste du monde » au sujet de la jeunesse du continent.
« Madame Harris sera confrontée à un délicat exercice d’équilibre au cours de ce voyage. Une grande partie de l’action des États-Unis en Afrique est ancrée dans sa rivalité avec la Chine. La Chine exerce une grande influence sur le continent en prêtant de l’argent aux pays, en construisant de grands projets d’infrastructure tels que des routes et des chemins de fer. Mais en même temps, les responsables américains ne veulent pas que les dirigeants africains aient l’impression d’être pris au milieu de cette partie d’échecs géopolitique entre les États-Unis et la Chine » a expliqué Chris Megerian, journaliste de l’Associated Press à la Maison-Blanche.
Dans le domaine économique, estime RFI, Washington « espère contrer l’influence de la Chine. Pékin est premier créancier de nombreux pays, dont le Ghana, aujourd’hui surendetté et confronté à une profonde crise économique, avec une inflation de plus de 50 %. »
M&B
Une publication du Groupe Corneille et Sima
