La 7e édition de la Semaine française de Kinshasa a été lancée mercredi 29 mars au Pullman Kinshasa Grand Hôtel.
Pendant trois jours (du 29 au 31), les panélistes, dont certains de la diaspora congolaise et les autorités, discutent sur les défis et opportunités d’entreprendre en RDC.
L’évènement revient après une interruption de quatre ans suite à la pandémie de Covid.
Il s’agit d’un « moment très encourageant qui nous oblige tous et qui marque un moment nouveau de nos relations avec la RDC », a déclaré Bruno Aubert, ambassadeur de France en RDC.
La transformation agricole, les mines, les solutions environnementales dans la gestion de l’eau et des déchets, le recrutement, les enjeux énergétiques et logistiques, la promotion des investissements et le climat des affaires sont parmi les sujets qui « intéressent les opérateurs économiques français présents » a précisé le diplomate.
« Le contexte a beaucoup changé sur le plan du climat des affaires » a indiqué Jean-Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur. « Le gouvernement de la République a décidé il y a quelques mois de supprimer 14 taxes à l’import et à l’export et de baisser le taux des 19 autres taxes. Ceci indique que le défi du climat des affaires est en train d’être relevé, mais de manière substantielle » pour rende attrayant le marché congolais a rappelé M. Bussa.
La Semaine française de Kinshasa est organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise (C.C.I.F.C.), en partenariat avec l’Ambassade de France en RD Congo, depuis 2014.
Salon professionnel annuel à Kinshasa, cette « Semaine française » s’est installée commune un des rendez-vous phares de l’agenda économique en RDC « afin de renforcer les relations franco-congolaises dans un cadre propice au networking » indique la CCIFC sur son site internet.
M&B
Une publication du Groupe Corneille et Sima