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Sécurité : l’ONU « exige » la dissolution immédiate de groupes armés et la libération des enfants par les milices

Le Conseil de sécurité de l’ONU a « fermement » condamné, mercredi 29 mars, les violences des groupes armés en RDC, exigeant qu’ils soient « immédiatement dissous » et qu’ils déposent les armes.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a « fermement » condamné, mercredi 29 mars, les violences des groupes armés en RDC, exigeant qu’ils soient « immédiatement dissous » et qu’ils déposent les armes.

« Le Conseil de sécurité condamne fermement la poursuite des violences et des violations des droits humains par tous les groupes armés, y compris les exécutions sommaires, la violence sexuelle et basée sur le genre, et le recrutement et l’utilisation à grande échelle des enfants », selon une déclaration de la présidence adoptée après une visite d’une délégation du Conseil dans le pays mi-mars.

Il « exige que tous les membres des groupes armés soient immédiatement et définitivement dissous, déposent leurs armes » et « libèrent les enfants » enrôlés. Le Conseil s’en prend notamment aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dont les attaques ont augmenté ces derniers mois dans la province du Nord-Kivu.

Il « exige » ainsi « le retrait immédiat de tous les territoires » qu’il occupe et réclame « que toutes les parties extérieures cessent immédiatement leur soutien au M23 sanctionné par le Conseil de sécurité et se retirent de RDC ».

« Promouvoir la paix »

Le M23 est une ancienne rébellion majoritairement tutsi, qui a repris les armes fin 2021 et, selon des experts de l’ONU, est soutenue par le Rwanda. Plusieurs initiatives diplomatiques ont jusqu’à présent échoué à désamorcer le conflit.

Le Conseil de sécurité souligne d’autre part son « inquiétude quant aux tensions entre la RDC et le Rwanda et, à cet égard, appelle au calme et au dialogue entre les deux pays pour promouvoir la paix dans la région ». De manière générale, il s’alarme de la « crise humanitaire » dans le pays.

La cheffe de la mission de l’ONU en RDC (Monusco) Bintou Keita a, elle aussi, souligné mercredi lors de la réunion du Conseil que « les besoins humanitaires, déjà immenses en RDC, continuent d’augmenter ». « Cette crise humanitaire reste l’une des plus négligées au monde », a-t-elle déploré, appelant à financer le plan humanitaire 2023 pour la RDC de 2,25 milliards de dollars.

Source : Le Monde avec AFP

Une publication du Groupe Corneille et Sima

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