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Accord pour la création d’une zone franche RDC-Zambie pour abriter l’industrie de fabrication des batteries électriques dans le Haut-Katanga

La RDC, la Zambie et des partenaires financiers ont signé, lundi 27 mars à Kinshasa, un accord pour des études sur une zone franche qui doit abriter l’industrie de fabrication des batteries des véhicules électriques.

La RDC, la Zambie et des partenaires financiers ont signé, lundi 27 mars à Kinshasa, un accord pour des études sur une zone franche qui doit abriter l’industrie de fabrication des batteries des véhicules électriques. Selon RFI, sur 2 000 hectares, la zone économique spéciale transfrontalière sera érigée dans la province du Haut-Katanga.

Connue pour sa richesse en ressources naturelles dans la transition énergétique, dont le lithium, le cobalt et le cuivre, le gouvernement congolais veut tirer le maximum de profit d’un marché florissant sur le plan international. Les études de préfaisabilité seront financées par la Banque africaine d’import-export et les résultats devraient être disponibles dans cinq mois.

« On met ce projet dans un espace hors-taxe qui est considéré comme un espace sous douanes parce qu’on en connaît souvent beaucoup d’investisseurs qui plient bagage, parce que seulement, ils font l’objet de beaucoup de tracasseries », a indiqué Julien Paluku, ministre congolais de l’Industrie.

Le choix de la zone économique spéciale relève d’une stratégie attractive, a ajouté M. Paluku. « Isoler les investisseurs dans cet espace que les gouvernements congolais et zambien ont créé va permettre que l’investissement soit plus compétitif avec des coûts réduits. Si on capte 10% de ce marché, cela nous fait 700 milliards ! Donc il appartient à nous, Africains, de monter des stratégies pour voir comment nous captons. »

Face aux grandes ambitions des autorités congolaises, Jean-Luc Mastaki, le directeur sous-régional de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique, prévient : le marché est certes bouillonnant, mais bien plus évolutif.

Pour lui, la RDC ne doit pas « seulement se focaliser sur la capacité à produire la batterie à ion lithium aujourd’hui, mais de pouvoir continuer à innover pour pouvoir s’adapter à l’évolution et la technologie au niveau international » parce qu’ « il y a beaucoup de recherches et développement en cours qui tendent à substituer certaines matières premières dont nous avons une détention plus forte dans les batteries » a-t-il déclaré sur RFI. Selon lui, ce projet devrait profiter du développement de la zone de libre-échange continentale.

M&B

Une publication du Groupe Corneille et Sima

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