Bonjour Lydia. Quel votre votre parcours ?
J’ai fait mes études en Angleterre il y a 16 ans. Puis je suis venu à Lubumbashi où j’ai rejoint RAWBANK. Après 10 ans d’expérience dans la banque, j’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat, dans le secteur de la communication et du marketing avec de l’organisation évènementielle corporate. L’année dernière, je suis allée à la DRC Mining Week où j’ai rencontré un ami qui m’a reconnectée avec les mines.
Reconnectée aussi à la carrière de votre père ?
Oui, mon père a été PDG de la Gécamines. Il a ensuite été Vice-Ministre des Mines et il a fondé le cadastre minier, le CAMI.
Que faites-vous maintenant ?
Je suis directrice de la communication et des relations publiques d’une entreprise cotée en bourse et basée à Manono, Tantalex Lithium ressources. Nous avons deux projets en cours de développement, dans le lithium, l’étain et le coltan.
Parlez-nous de Manono en quelques mots
Avant d’y aller, j’avais certaines appréhensions.
Manono est une ville sous un format de village. Les gens se contentent de ce qu’ils ont. Il y a une certaine misère.
La compagnie a des objectifs ambitieux et parmi ceux-ci, il y a l’humain qui est mis au centre. Nous sommes en phase d’exploration, mais il y a déjà des résultats au niveau du social. Je suis pleine d’enthousiasme parce que je suis sur un projet minier qui ambitionne d’entrer en production industrielle dans deux ou trois ans pour le lithium.
Pour vous, que signifie le mois de la femme ?
Plus que jamais la femme doit avoir de l’audace, inspirer encore plus les nouvelles générations. Je m’engage dans le secteur des mines avec foi pour transmettre aux jeunes femmes. Il faut arriver à oser, parce qu’oser, c’est déjà un grand pas.
Une publication du Groupe Corneille et Sima