Le cabinet britannique EY, qui a récemment renoncé à scinder ses activités d’audit et de conseil, a annoncé lundi le licenciement d’environ 3 000 salariés aux États-Unis en raison notamment des «conditions économiques» et des «surcapacités» dans certaines activités. Cela représente moins de 5% des effectifs dans le pays, a précisé le groupe.
D’autres cabinets de conseil ont récemment pris des décisions similaires, à commencer par Accenture qui a annoncé fin mars un plan d’économies prévoyant la suppression d’environ 19.000 postes, soit 2,5% de ses effectifs, étalés sur les 18 prochains mois. Selon des informations de presse, KPMG a aussi annoncé en février son intention de licencier environ 700 personnes aux États-Unis, soit environ 2% de ses effectifs, tandis que McKinsey a prévu de supprimer 2 000 postes.
Chez EY, la direction affirme que les suppressions de postes «s’inscrivent dans le cadre de la gestion courante de nos activités» et «ne résultent pas de l’examen stratégique récemment achevé». Le groupe, qui avait officialisé en septembre son intention de séparer ses branches d’audit et de conseil pour pouvoir décrocher des contrats dans l’une ou l’autre de ces activités sans avoir à se soucier d’éventuels conflits d’intérêts, y a finalement renoncé suite notamment à l’opposition de ses associés aux États-Unis.
UUne publication du Groupe Corneille et Sima