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Crise de maïs : un « plan d’urgence » pour le Grand Katanga et le Kasaï et une suspension des droits et taxes à l’importation de maïs

Pour faire face à la crise de maïs qui sévit depuis plus de deux mois, le gouvernement a annoncé une série de mesures d’urgence pour les régions du Grand Katanga et du Kasaï.

Pour faire face à la crise de maïs qui sévit depuis plus de deux mois, le gouvernement a annoncé une série de mesures d’urgence pour les régions du Grand Katanga et du Kasaï. Parmi les 8 dispositions prises par le gouvernement, la « suspension des droits des et de taxes sur l’importation de maïs et des en grain » pendant 6 mois pour les opérateurs économiques par le ministère des Finances.

Les mesures

  1. 6 mois de suspension des droits et taxes à l’importation de maïs en farine et en grain
  2. Suspension des droits et taxes à l’importation des intrants agricoles et engins
  3. Plan d’urgence d’accroissement de la production de maïs
  4. Accompagnement des privés dans l’opération d’importation en Afrique du Sud et en Zambie
  5. Plan de ramassage de la production dans le Grand Katanga et le Grand Kasaï
  6. Surveillance du marché pour décourager la rétention des stocks et les prix illicites
  7. Appui au Service national pour l’accroissement de la productivité
  8. Rationalisation de la parafiscalité notamment pour les péages

Pour une réforme « structurelle » et « à long terme », le gouvernement aurait initié un plan de 6 axes, selon l’annonce à l’issue de la conférence de presse du 17 mai à Kinshasa :

  1. Diversification de la production comme réponse structurelle
  2. Une série de mesures urgentes discutées et adoptées en ECOFIN
  3. Assurer la souveraineté alimentaire du pays par un accroissement significatif de la production locale et une substitution intelligente des importations
  4. Mettre en valeur les nombreux bassins de production agricole à travers le pays
  5. Éliminer les goulots d’étranglement qui affectent la productivité (énergie, voie d’évacuation, fiscalité)
  6. Renforcer la coordination et la cohérence des actions gouvernementales se rapportant à la question de la diversification en général et à la production agricole en particulier

Vital Kamerhe, Vice-premier ministre à l’économie, a affirmé que l’État ne va pas acheter et vendre le maïs, mais « accorder des facilitations, certains allègements, aux opérateurs économiques pour l’importation tant de la céréale que des intrants pour favoriser la production locale ».

M&B

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