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Revenus historiques d’un milliard de dollars pour la Gécamines en 2022

La Générale des carrières et des mines (Gécamines) a enregistré des revenus estimés à un milliard de dollars en 2022.

La Générale des carrières et des mines (Gécamines) a enregistré des revenus estimés à un milliard de dollars en 2022. Pour l’entreprise minière nationale, il s’agit d’une performance historique selon Africa Intelligence qui révèle le chiffre.

La Gécamines doit cependant faire face à une baisse de production en propre « qui demeure particulièrement faible ». Les dirigeants de la Gécamines travaillent sur d’autres options « pour relancer l’extraction des minerais dits stratégiques ».

Dans un entretien exclusif avec M&B, Guy Robert Lukama, nouveau DG de la Gécamines, avait exprimé le besoin pour la Gécamines de « se moderniser » pour devenir un « champion minier de la transformation au-delà de la métallurgie ».

Plan de relance pour l’extraction des minerais stratégiques

En avril, la société du Terril de Lubumbashi (STL), qui est une filiale de la Gécamines, a annoncé l’obtention d’un financement de 75 millions de dollars pour construire une nouvelle unité hydro-métallurgique destinée à produire des matériaux utilisés dans la fabrication de semi-conducteurs. La nouvelle unité, qui devait être opérationnelle à partir d’août, produira des cathodes de cuivre, de l’hydroxyde de cobalt, un précipité de germanium, un concentré d’argent et des oxydes de zinc.

Pour STL, l’objectif est de faire un usage commercial d’un terril local. « Nous avons décidé de porter la phase 2, qui craque la valeur de l’alliage, et sort chaque métal au mieux de sa valeur métallurgique au Congo » expliquait M. Lukama à M&B. Le nouveau financement permettra de prolonger la durée de vie des installations existantes de 30 ans supplémentaires.

Le site de Big Hill est un amas massif de déchets miniers historiques de la Gécamines. Ces résidus miniers peuvent être retraités à l’aide de nouvelles technologies afin de récupérer d’autres métaux précieux.

Nous pouvons « transformer localement nos ressources » qui « ne doivent plus être un tabou surtout à l’ère de la transition énergétique » déclarait M. Lukama.

M&B

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