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Arverne Group, spécialiste de géothermie et extraction de lithium, entre en Bourse

La société française Arverne Group, spécialisée dans la géothermie et l’extraction de lithium, estime bénéficier «d’une structure capitalistique renforcée et du soutien de nouveaux investisseurs stratégiques et financiers majeurs» après son entrée en Bourse mardi, avec notamment Renault au capital, selon un communiqué.

La société française Arverne Group, spécialisée dans la géothermie et l’extraction de lithium, estime bénéficier «d’une structure capitalistique renforcée et du soutien de nouveaux investisseurs stratégiques et financiers majeurs» après son entrée en Bourse mardi, avec notamment Renault au capital, selon un communiqué.

Pour son introduction sur Euronext Paris, Arverne a fusionné avec une entité ad hoc d’acquisition ou Spac («special purpose acquisition company»), une entreprise sans activité commerciale mais spécialement constituée pour lever des fonds en entrant en Bourse en vue d’acquérir une entreprise cible. Au terme de sa première journée de cotation, le titre a clôturé mardi en hausse de 14,98% à 11,50 euros, dans un marché parisien stable.

«Arverne dispose désormais d’environ 162 millions d’euros pour déployer dans les meilleures conditions son portefeuille de projets et développer les technologies les plus adaptées à l’extraction et au traitement du lithium», s’est félicitée dans son communiqué la société, qui veut devenir «le futur leader français de la géothermie et du lithium bas carbone au service de la transition énergétique». Elle entend «démarrer la production de géothermie en 2025 et celle de lithium en 2027», selon son PDG Pierre Brossollet, cité dans le communiqué.

Renault Group est parallèlement devenu «un actionnaire de premier rang» et un partenaire important pour la filiale Lithium de France, en signant un contrat d’approvisionnement de lithium, a précisé l’entreprise. Le groupe basé à Pau vise «un chiffre d’affaires compris entre 200 et 350 millions d’euros en 2027 et entre 800 et 1.150 millions d’euros en 2030», contre 10,7 millions en 2022, avait indiqué l’entreprise en juin, précisant prévoir des investissements cumulés de 1,3 milliard d’euros d’ici 2027 et de 2,4 milliards d’ici 2030.

Par Le Figaro avec AFP

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